Au Centre d'études nucléaires de Cadarache (Bouches du Rhône) – là où l’on a «découvert» 22 kg de plutonium –, la direction a tenté, lors d'un renouvellement de marché, d'imposer des horaires décalés aux entreprises de nettoyage (6h30-8h et 16h-20h). À tous les problèmes de vie familiale posés par ces horaires, s'ajoutait la question des transports car il n'y a pas de transport en commun pour aller à Cadarache, à part les bus du CEA. Les salariés du nettoyage auraient donc dû prendre leurs véhicules, entraînant des frais supplémentaires, de la pollution et des risques (les accidents de trajet sont la première cause d'accidents de travail). La mobilisation a été exemplaire. Trois manifestations sur le centre, un appel à la solidarité des autres salariés avec signature d'une pétition (2500 signatures), une grève et le dépôt d'une motion par la CGT au CE du CEA. La direction a dû renoncer, il n'y aura pas d'horaires décalés.