La fête de l’Huma ça n’est clairement pas de tout repos ! ToutE militantE vous le dira… La pression folle et collective de faire marcher un stand, d’organiser les rencontres et les échanges politiques sur un long week-end de politique non-stop de contribuer à une fête massive, joyeuse et populaire. Et cette question : est-ce qu’on y arrivera cette année encore ? La réponse est clairement oui !
De longues heures, beaucoup de nuits courtes et bruyantes, parfois plus encore que les journées. C’est ça la fête ! C’est aussi tenir une table politique et discuter avec des centaines de personnes de tous horizons de la gauche très élargie, en plein soleil et sous les assauts d’une joyeuse et bruyante cacophonie. C’est couper des centaines de légumes, changer des fûts de bière, construire un bar en palettes récupérées, une estrade ou quoi que ce soit d’autre jugé nécessaire à rendre le stand le plus agréable possible pour y discuter lutte des classes, stratégie ou parti !
Joie militante, succès des débats
Pour nous au NPA, cette année encore, la fête a été marquée de nombreux moments de joie militante, d’échanges avec d’autres militantEs et organisations. Le samedi, lors du mini-meeting se sont succédé à la tribune notre porte-parole Christine Poupin, mais aussi les Jeunesses Anticapitalistes (JA), Salah Hamouri, la Coordination nationale contre les violences policières et les Soulèvements de la Terre (SDT). Le succès était là aussi pour les présentations de livres avec la présence de Pauline Perrenot, Béatrice Walylo et Philippe Poutou, et Olivier Besancenot pour son livre sur le Chili de 1973. Beaucoup de monde sur le stand pour ces échanges et même jusque dans l’allée. Les ventes de la librairie la Brèche, présente sur le stand, témoignent de l’intérêt du public pour l’histoire de ce coup d’État mais plus largement pour l’ensemble des débats politiques.
Beaucoup de personnes sont d’ailleurs venues ensuite leur parler et nous manifester leur soutien. L’intervention d’Olivier a été particulièrement touchante, notamment autour du récit d’Helena, notre camarade chilienne décédée en janvier 2022, et a été porteuse d’espoir pour la suite, grâce aux leçons à actualiser pour les luttes en cours et à venir.
Écologie, radicalité, antiracisme et Beyoncé
Le stand était plein de jeunes le dimanche pour le débat entre les JA et les SDT, au cœur des questions générationnelles que soulèvent les mobilisations écologistes de ces dernières années et leur rapport à la radicalité des modes d’action. Une longue ovation est venue conclure cet échange vif et riche.
C’est également un énorme succès pour notre matériel, en particulier pour notre nouvelle affiche dont le slogan « Trop couvertes ou pas assez » est malheureusement trop d’actualité. Enfin nous saluons le succès désormais classique des DJs sets de nos soirées « Marx, Engels, Lenine et Beyoncé » animées par Tata 2 gauche, Fag Plastic et Elo Rage, parce qu’après tout, il faut pouvoir danser à notre révolution !
430 000 participantEs annoncées à la fête de l’Huma, c’est un succès politique très important. Cette année encore le NPA et ses militantEs ressortent de cette fête satisfaitEs et convaincuEs que face aux crises qui s’aggravent — politique, écologique, sociale, démocratique — cette parenthèse est un moment de respiration politique, que la voix politique et les pratiques que le NPA et ses porte-parole portent et représentent au sein de cette fête unique y sont non seulement nécessaires mais aussi appréciées. Déjà prêtEs pour l’année prochaine !