En lien avec les manifestations autour de la COP21, le NPA local avait invité Michel Husson pour un débat public vendredi 20 novembre.
À part quelques climatosceptiques, personne ne conteste la gravité de la crise écologique et de ses conséquences. Chacun s’accorde également sur le fait que c’est bien l’activité humaine qui en est à l’origine.
L’exposé visait donc à définir les responsabilités du mode de production dans les catastrophes passées et à venir. Il s’agissait notamment de réfuter les prétentions d’un « capitalisme vert ». Car ce mode de production, dont le moteur est la recherche permanente du profit à court terme, est contradictoire avec une croissance orientée vers la satisfaction des besoins sociaux et soucieuse des équilibres écologiques.
Le tri sélectif des déchets, la modération de sa propre consommation, la participation individuelle aux économies d’énergie, sont importants mais ne suffiront pas.
La crise écologique pourrait formellement unifier l’humanité et transcender les rivalités. Mais toute mobilisation, y compris pour la survie de l’espèce, est un aspect de la lutte de classes.