Le Conseil d'Etat a annulé, courant mai, le scrutin municipal de Perpignan pour « fraude massive », ce que les Perpignanais avaient baptisé « la fraude à la chaussette ».
C'est pourtant le maire sortant UMP, Jean-Paul Alduy qui est arrivé en tête (40%). Les réseaux clientélistes de la droite ont la vie dure sur cette ville, mais la division de la gauche traditionnelle (deux listes), alliée avec des formations de droite, a également joué.
Le NPA a proposé une liste unitaire de la gauche de la gauche au PCF, PG et LO. Seule Lutte ouvrière a répondu positivement. Le PG, favorable, s'est finalement abstenu, ne voulant pas rompre son accord avec le PCF aux européennes.
La liste « Une gauche de lutte ! » (NPA-LO) a recueilli 2,5% des voix (la LCR avait remporté 5%, en mars 2008).
Petite consolation, le Front national (9,4%) n'a pas eu d'élu.