Mercredi 29 avril, 25 personnes ont participé à la réunion avec Philippe. Nous avons tout d’abord présenté nos interventions, depuis les élections municipales, le soutien à la Palestine, les grèves de Leroy-Somer et Schneider... Une camarade impliquée dans la lutte des écoles est ensuite intervenue. Puis nous avons donné la parole à Philippe.
Son topo a porté sur la situation sociale, la politique du gouvernement en faveur du patronat, les difficultés du monde du travail et la nécessité d’y opposer une politique anticapitaliste. Même si l’heure semble être à « la résignation », il y a « plein de petits villages gaulois et on est persuadés qu’il faut regrouper ces forces militantes », a-t-il expliqué, ajoutant que « la situation peut déboucher sur des changements ». Et, à partir de ça, « le NPA peut se reconstruire » !
Dans le débat qui a suivi, la question de la « 6e République » a été posée. Nous avons échangé sur le système démocratique qui pourrait permettre aux travailleurEs d’exercer leur contrôle sur l’économie, d’imposer la justice sociale. Car au nom des diverses républiques, les guerres coloniales, la répression des peuples, ont pu être menées... Ce n’est donc pas un problème de numéro, mais bien de contenu politique !
D’autres questions ont aussi été abordées : le rôle de la violence pour changer la société ; l’internationalisme ; la question des Scop, avec le témoignage d’un camarade qui travaille dans l’une d’elles ; le blocage des salaires ; les licenciements ; les logiciels libres...Un débat intéressant qui s’est terminé au tour d’un casse-croûte fraternel et revigorant.