Comment ça rentre ? Comment ça sort ? Et pourquoi aider le NPA ?
D’où vient-il ?
Le NPA n’a que deux sources de financement : les cotisations versées par ses membres, et les dons versés par ses sympathisantEs... et par certains de ses membres. Eh oui, certains d’entre eux donnent un petit plus en fin d’année.
N’ayant pas récolté plus de 1 % des suffrages dans 50 circonscriptions lors des dernières législatives en 2012, soit le ticket d’entrée pour commencer à toucher l’aide de l’État, le NPA ne touche plus un centime d’argent public, comme ce fut le cas de la LCR puis du NPA entre 2007 et 2012. Le NPA se retrouve donc dans une situation de totale indépendance financière... Mais celle-ci a, si l’on ose dire, un coût.
Car si le NPA n’a jamais voulu construire son budget courant à partir de l’aide publique de la législature 2007-2012, pour justement préserver son indépendance structurelle vis-à-vis de l’État, celle-ci lui donnait une réelle marge de manœuvre. La philosophie était donc globalement la suivante : l’argent des militantEs et sympathisantEs allait au budget courant, l’argent de l’État « revenait » à l’État dans le cadre des différents suffrages.
Dépourvu d’aides depuis 4 ans, le NPA est donc structurellement en capacité d’assurer ses dépenses courantes. Rien de plus. Nos recettes couvrent donc tout juste nos dépenses. Et nous n’avons pas de trésor de guerre. En clair, les sous sortent littéralement au fur et à mesure qu’ils entrent...
Où va-t-il ?
Pour fonctionner, notre parti doit imprimer un journal hebdomadaire et une revue mensuelle, des tracts, des affiches, des autocollants, et des brochures. Il doit aussi en payer le transport et la diffusion. Si la quasi-totalité des tâches sont prises en charge bénévolement, et ce à tous les niveaux, il doit malgré tout rémunérer quelques permanents indispensables au niveau central.
Nos modestes locaux doivent être assurés, entretenus, leurs charges payées. Des salles et du matériel de sonorisation doivent être loués pour nos meetings. Des commissaires aux comptes doivent être payés pour certifier nos comptes annuels, étape légalement indispensable.
Poste coûteux, les déplacements des militantEs pour les réunions internes, comme ceux de nos porte-parole, doivent être remboursés. Et pourtant, tout le monde voyage en classe éco, personne ne se fait rembourser le moindre sandwich... Et bien sûr, les communications doivent être réglées, des consommables en tout genre doivent être commandés pour « faire tourner la boutique ».
Et que dire des frais de justice qui pourraient se multiplier en ces temps de régression démocratique généralisée ?
Redisons-le : si toutes ces dépenses courantes sont aujourd’hui couvertes, tout se joue sur le fil, tout est calculé au minimum, sans trésorerie. Chacun de vos euros est donc précieux pour couvrir ce budget frugal... Et plus si possible !
Sylvain Madison
Pour donner...
En ligne : https://souscription.npa…
Par chèque (à l’ordre de NPA souscription) : NPA souscription, 2, rue Richard-Lenoir, 93100 Montreuil