En février dernier, le congrès du NPA avait décidé de maintenir le dispositif de presse et de communication du parti : site internet, journal hebdomadaire et revue mensuelle. Un maintien qui ne signifiait pas un simple statu quo. Pour notre presse, la rentrée de septembre doit donc permettre de franchir une nouvelle étape.Depuis septembre 2012, des premiers efforts pour améliorer la lisibilité de notre presse ont déjà été fait, mais cela reste insuffisant. Pour que l’ensemble des militantEs et sympathisantEs diffuse notre presse afin de faire résonner nos idées et nos propositions à une plus large échelle, d’autres changements significatifs doivent avoir lieu. De ce point de vue, une nouvelle maquette donnant une place plus importante au traitement de l’actualité, avec un nouveau rubricage, vous donne donc rendez-vous dès le prochain numéro de l’hebdomadaire qui sortira le jeudi 5 septembre.
Le changement de nom, c’est maintenant !Le nom de notre presse a aussi été l’objet de discussions. Comme le dit la motion du Conseil politique national de fin mai qui a décidé de son changement de nom, « à la naissance du NPA en 2009, Tout est à nous ! avait été choisi par le CPN comme titre de l’hebdomadaire et du mensuel de notre parti. Reprenant une chanson de manifestation, ce titre voulait exprimer un projet de réappropriation de la politique et de transformation sociale. Si ce projet reste le nôtre, ce titre de presse apparaît inadapté : une référence qui ne parle qu’à un cercle militant assez restreint, un milieu plus large qui n’en comprend pas le sens... ».Cette appréciation a été validée par les résultats de notre questionnaire sur le système de communication auquel ont répondu en avril et mai — en ligne et sur papier — près de 150 personnes. Une large majorité y a en effet exprimé son envie de voir notre presse changer de nom. Notre hebdomadaire et notre revue mensuelle s’appelleront donc dès leur prochain numéro l’Anticapitaliste. Un nouveau nom plus directement compréhensible, qui, on l’espère, permettra à nos publications d’être mieux identifiées et facilitera ainsi leur diffusion.Parce qu’il n’y a pas de luttes et de mobilisations sans faire preuve de convictions, d’idées et d’arguments, l’anticapitalisme a besoin de ses propres moyens d’expression indépendants. Ces prochains mois, nous essaierons modestement d’en prendre notre part.
Le comité de rédaction