Depuis le 7 février, un appel intersyndical à la grève est en cours au journal « la Montagne » qui concerne l’ensemble du personnel, tous corps de métier confondus (imprimeurs, journalistes, paginistes, commerciaux…).
Le but de cette mobilisation est d’empêcher les suppressions d’emplois, d’obtenir des augmentations de salaires et d’améliorer leurs conditions de travail.
Cette unité dans la lutte est inédite pour ce secteur. Ce mouvement de contestation est important et a eu des répercussions auprès des lecteurEs du journal, avec l’absence de version papier du journal pendant plusieurs jours.
Le personnel du groupe mobilisé
Le personnel travaillant pour d’autres titres du groupe Centre France (« le Berry républicain », « la Voix du Sancerrois », « la République du Centre »…) se sont eux aussi mobilisés.
Un moment clef de la mobilisation fut le rassemblement du 13 février à 14 heures devant le siège. Une demande d’entrevue avec la direction a été faite pour permettre d’ouvrir les négociations. Elle a été balayée d’un revers de main, ce qui démontre bien le peu de considération que les dirigeants du groupe accordent à leurs salariéEs.
Pas d’augmentation
Dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires), l’intersyndicale réclamait des augmentations de salaires de 4 %, la direction a maintenu son refus et est restée campé sur sa position de… 0 % d’augmentation sous prétexte de difficultés financières.
Dans le but de moderniser son imprimerie, un déménagement est prévu sur un autre site, avec l’achat d’une nouvelle rotative plus performante qui se traduira au passage par une suppression de 20 postes sur les 60 existant actuellement.
Un principe incontournable du groupe, c’est d’assurer une information de qualité et de proximité au plus proche du lecteurE mais il ferme des agences de proximité. Chercher l’erreur ! La dernière en date à en faire les frais, c’est celle de Riom. Une mobilisation a eu lieu pour l’empêcher mais sans succès.
CorrespondantEs