Que vaut le Père Noël en période de crise et d’austérité ? Nous allons voir cela et le vérifier pendant toutes les vacances sur les routes, rouges comme le Père Noël, équipés de traineau et du GPS reçu au pied du sapin. Le regain de mobilisation paye puisque nous avons franchi la barre des 300 signatures (à l’heure où cet article est écrit).
Les signatures sont notre premier tour et c’est bien la plus grande épreuve que nous ayons à traverser pour porter nos idées et les diffuser au plus grand nombre. Sans ces fameux parrainages, les opposantEs à l’austérité, au paiement de la dette, au lobbying nucléaire perdront une voix précieuse. La crise sera bien présente dans les débats ces prochains mois, mais ce sont les réponses que nous voulons y apporter qui nécessitent notre présence à cette échéance électorale et donc la quête des parrainages.
La bataille est difficile, de nombreux candidats s’égosillent comme nous contre l’injustice de la règle des 500 parrainages. Nous dénonçons ce système mais à la différence de nombreux « petits » candidats, le NPA est un parti de militantEs, un parti implanté partout sur le territoire qui a donc les moyens d’arracher ces parrainages. Il n’y a pas plus de difficultés aujourd’hui qu’en 2007 pour Olivier Besancenot, si ce n’est notre départ sur les routes tardif. Pas plus difficile, car déjà dans beaucoup de départements, les camarades qui partent nombreux, souvent, et qui sont également bien implantéEs localement, battent des records. Dans l’Eure et l’Aisne 22 promesses comme en Gironde ou en Seine-Maritime, nous dépassons très largement le nombre de parrainages obtenu en 2007 pour Olivier. Ces bons chiffres ne doivent pas nous faire oublier l’urgence : il faut être au plus près des 500 parrainages à la mi-janvier, car une campagne présidentielle entraîne certaines contingences matérielles elles-même conditionnées par l’obtention des parrainages.
à partir du 24 février, nous devrons, en trois semaines, transformer toutes nos promesses en parrainages officiels, c’est-à-dire retourner voir tous les maires qui nous ont accordé une promesse, tout en continuant à chercher de nouveaux parrainages.
C’est au prix de cet effort que nous parviendrons à déposer le 16 mars nos plus de 500 parrainages et que nous pourrons enfin nous concentrer à 100 % sur notre campagne.
Comme pour toutes nos activités militantes, nous n’avons pour seul moyen d’existence et d’apparition notre effort militant, notre mobilisation.
Les périodes de vacances seront propices aux départs et donc aux signatures, c’est notre priorité et nous sommes déterminéEs à aller jusqu’au bout.
Thibault Blondin