En vrac, dans l’imaginaire du NPA, la culture cela peut être : les travailleurs de la culture, leurs luttes, leurs statuts, les intermittents, les salariéEs des Archives nationales, des livres, des expos, des photos, de la musique, des films, voire la cuisine, des émissions de télé ou de radio, l’enseignement artistique et son insertion dans l’enseignement en général, les questions autour de la gratuité, de la loi Hadopi, du numérique, de l’art spéculatif et marchand, du sport, de l’accès pour touTEs à la culture, etc.
Tout cela... et pourtant peu d’échos dans nos pages et nos rassemblements, une véritable difficulté à définir et à faire fonctionner une commission culture, bien que le sujet, on le voit, soit transversal. La culture nous concerne touTEs : travail et/ou passion pour les unEs, recherche, études, loisirs, émotion, simple distraction ou érudition. Pas un jour sans que nous n’ayons un moment « culturel ».
Les travailleurEs du secteur culturel fonctionnent souvent sur un mode individualiste et rechignent à se structurer et à « s’encarter », quitte à s’engager dans d’autres luttes. Les militantEs pensent souvent que la culture relève de la vie privée.
Pendant ce temps, le budget de la culture recule un peu plus chaque année, est transféré aux collectivités locales qui croulent sous les charges et pas sous les recettes, les musées sont privatisés, les anciens ministres deviennent animateurs de télévision, les expositions sont sponsorisés, les écrivains développent le plagiat, le repas à la française devient patrimoine mondial et il y a 7 « restaurants » McDonald's entre Pithiviers et Paris.
Le NPA (et la LCR avant lui) ont toujours reconnu l’enjeu que représente la culture et se sont dotés d’un outil culturel militant : une librairie ! Aujourd’hui cet outil voit sa survie menacée parce que membres et amiEs du NPA ne l’utilisent pas suffisamment. Notre presse serait trop parisienne, mais que d’efforts pour obtenir un article sur les activités culturelles en France et dans le monde. La culture ne peut se résumer dans notre journal à une simple recension des livres qui paraissent...
Bonne rentrée anticapitaliste et culturelle à tous !