L’Harmattan, 846 pages, 49 euros.
« Cette vaste enquête propose une vision panoramique de la galaxie ayant opté pour l’utilisation de la violence en politique. Une violence à multiples facettes allant de la manifestation "offensive" jusqu’à la pratique du terrorisme. » Ainsi se présente le dernier ouvrage de Jacques Leclercq, récemment publié chez l’Harmattan, qui, sur plus de 800 pages, propose un panorama de groupes aux idéologies politiques diverses, voire fondamentalement opposées, mais qui ont fait le choix d’avoir recours à des formes de violence.
Le livre est ambitieux, puisqu’il ne s’arrête pas aux frontières de la France et remonte jusqu’à la fin du 19e siècle. On voyage en Amérique latine, aux quatre coins de l’Europe, au Japon, au Népal, et l’on découvre nombre de groupes, parfois des groupuscules qui, dans des situations et avec des motivations très diverses, ont pratiqué, ou pratiquent encore, l’action politique « violente » (au sens très large du terme).
Le choix de rassembler dans le même ouvrage des organisations aussi diverses peut questionner, tant leurs idéologies et les profils de leurs membres sont variés, voire antagoniques. Au total, le livre constitue une importante somme documentaire, avec de nombreux extraits de documents, photos et autres affiches.