Vincent, représentant CGT FAPT 78, est passé en entretien préalable au licenciement le 16 Août… pour avoir effectué des visites de bureau ! Il avait même systématiquement prévenu les chefs d’établissements ! Après la criminalisation des prises de parole lors des grèves, La Poste cherche désormais à empêcher les délégués combatifs de tout simplement prendre contact avec leurs collègues. Mais plus de 250 personnes étaient présentes au rassemblement pour soutenir Vincent, avec la présence remarquée des travailleurs Sans-Papiers du 78 qui viennent de remporter une grande victoire contre les boîtes d’intérim de leur département suite à 3 mois de lutte.
Les sanctions continuent à tomber sur les militants lutte de classes : La Poste vient d’infliger 3 mois de mise à pied à Stéphanie de SUD 75, Bruno de SUD 75 et Eric de la CGT Paris 15 ont écopé respectivement de 1 mois fermes (plus 2 mois avec sursis) et de 15 jours de mise à pied fermes cet été. Mais la réponse militante a pris une ampleur un peu inhabituelle pour la période estivale : après le « Bal des Réprimés » du 13 juillet qui avait attiré 500 personnes le 13 juillet, et les 200 personnes en soutien à Eric le 22 juillet, le rassemblement pour Vincent est une nouvelle preuve que la répression ne passe pas sans susciter de réactions.