2000 personnes se sont retrouvées devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour soutenir les 5 salariés d'Air France poursuivis pour avoir pris part à l’épisode de la chemise arrachée du DRH à l'occasion de la tenue du Comté central d'Air France le 5 octobre dernier.
Toutes les organisations de l'intersyndicale d'Ar France étaient présents ans que de délégations de plusieurs entreprises (Renault Flins, PSA Posisy, SNECMA Gennevilliers, etc.), des postiers, des salariés du livre, de l'AP-HP, des Unions locales notamment du 93, de Seclin et une grosse délégation de Seine Maritime (plus de 300) avec notamment Renault Cléon.
Toutes et tous étaient clairement venus pour, à la fois apporter leur soutien à ceux d'Air France mais aussi pour affirmer leur refus de toute pause sociale, leur refus de se lasser baillonner par l'état d'urgence.
Ces deux préoccupations étaient présentes dans toutes les interventions syndicales (Intersyndicale d'Air France, l'UD 93, l'UD 76, CGT AP-HP, Yann postier du 92 révoqué), Martinez pour la confédération CGT, politiques (PCF, Ensemble, PG, NPA, LO et PCOF).
Bien que le report du proçès soit déjà connu, cette mobilisation a montré la volonté de riposte face aux politique patronale et gouvernementale, à la répression, à l'état d'urgence. Une première étape à confirmer, à amplifier.