Publié le Dimanche 26 avril 2009 à 17h10.

Le SSP d'Ecosse

Le SSP a été fondé en 1999, avec d’autres courants plus petits venant du Parti Travailliste, du PC, de la gauche nationaliste écossaise et du trotskisme, ainsi qu’avec un nombre important de militants indépendants.

 

 

En 2003, après avoir obtenu 130 000 voix et six députés au parlement écossais, le SSP était reconnu comme l’opposition de gauche au Parti Travailliste en Ecosse. L’Ecosse a environs 5 millions d’habitants. 

Ce projet a subi un sérieux recul du fait d’une scission intervenue en 2006. Affaibli, le SSP a cependant récupéré peu à peu des forces. Un point d’inflexion a été l’élection législative partielle du 24 juillet 2008 à Glasgow Est, où sa candidate est arrivée en tête des candidats de la gauche, obtenant deux fois les votes des Verts (qui ont 2 députés).  

Les membres du SSP participent activement aux campagnes  anti-guerre, contre le nucléaire, en défense des droits de femmes, des homosexuels et des sans-papiers, en défense des services publics (éducation, santé et contre la privatisation de la Poste). Pendant deux ans ils ont joué un rôle important dans la lutte qui a réussit à empêcher la municipalité d’Edinburgh de démolir le quartier populaire de Cannongate, déclaré patrimoine historique par la UNESCO, pour le vendre aux entreprises de la construction.  

Le NPA étant invité au congrès du SSP qui s'est tenu récemment. Les principaux points de l’ordre du jour du congrès étaient, d’une part, la politique internationale et la participation aux élections européennes ; et d’autre part la réorganisation du SSP, dont les modalités d’organisation et le journal, dans le cadre de son retour sur la scène politique écossaise.

Il y a eu un débat sur la participation ou non aux élections européennes. Le Congrès a voté d’y participer par deux tiers des voix. Un vote beaucoup plus serré à marqué la décision de ne pas soutenir la liste du RMT—une initiative syndicale avec la participation du PC et du CWI, qui propose une version de gauche des tendances anti-européennes qui existent dans les iles britanniques.