Dans les départements de l’ex-Poitou-Charentes, et de façon très intense dans les Deux-Sèvres et dans la Vienne, des mobilisations populaires ont lieu contre les projets de bassines, ces immenses retenues d’eau artificielle. Le 5 septembre prochain, à Saint-Sauvant dans la Vienne, une nouvelle étape de la mobilisation va avoir lieu.
Pour les militantEs du NPA, ces bassines représentent, à plusieurs niveaux, la société capitaliste que nous rejetons. Les bassines symbolisent la privatisation de l’eau par une petite minorité de grand agriculteurs. Et ce stockage d’énormes quantité d’eau a des conséquences néfastes sur l’environnement : assèchement des nappes phréatiques et des rivières, amplification des sécheresses et destruction de zones humides. S’opposer aux bassines c’est aussi s’opposer à une certaine vision de l’agriculture, productiviste et destructrice de l’environnement.
Opposés aux projets destructeurs
Comme le 11 octobre 2020, nous serons largement mobilisés. Philippe Poutou, qui avait déjà fait le déplacement, sera à nouveau présent pour affirmer l’opposition du NPA aux bassines mais aussi, plus largement, notre opposition à tous les projets destructeurs de l’environnement, comme le projet de ferme-usine à Coussay-les-Bois.
Philippe Poutou est candidat à l’élection présidentielle. Durant les mois qui viennent, nous comptons utiliser la tribune qu’offre cette élection pour faire résonner les mobilisations sociales, écologiques, démocratiques. Nous comptons aussi faire entendre un autre discours, écosocialiste, pour affirmer qu’une agriculture biologique, à taille humaine, sans pesticide, est possible. Une agriculture qui fait passer la vie des paysanEs, des habitantEs, qui fait passer la nature, avant les profits de quelques-uns.