Au son d’une batucada, dans une ambiance festive et en scandant des slogans tels que « Respect des terres / Sécurité alimentaire », « Pas de gare, pas d’école / Sur les terres agricoles », 350 personnes ont marché le dimanche 29 septembre.
De la gare du RER D de Villiers-le-Bel – Gonesse jusqu’au lieu-dit du Triangle, elles étaient accompagnées par les associations comme les Soulèvements de la Terre, XR (Extinction Rebellion), YFC (Youth for climate), par des représentantEs d’autres luttes environnementales et de plusieurs éluEs (LFI, Les Verts). Objectif : défendre les terres de ce plateau agricole de près de 700 hectares (voir l’Anticapitaliste n°721 du 20 septembre 2024) face aux projets d’urbanisation autour de la ligne 17N et d’une cité scolaire… sur le passage des avions de l’aéroport Charles-de-Gaulle à Roissy.
La quasi-absence des syndicats enseignants concernés par l’absurdité de la construction d’une cité scolaire au milieu des champs et qui nous soutenaient est incompréhensible.
Derrière la ligne 17N et l’A69 : un même groupe
À l’issue de la marche, des prises de parole se sont succédé. À cette occasion, il fut rappelé que c’est la même société, le groupe NGE, qui est en charge de la construction de la ligne 17N et de l’A69 : le capitalisme n’a pas de frontière !
Le député LFI de la circonscription jouxtant celle de Gonesse, Carlos Martens Bilongo, a défendu la revendication du CPTG (Collectif pour le Triangle de Gonesse) et que soit saisie la Commission nationale du débat public (CNDP) pour que l’emplacement de la cité scolaire soit démocratiquement débattu. Il s’est aussi prononcé pour qu’elle soit construite sur la friche hospitalière déjà artificialisée de Villiers-le-Bel, située dans sa circonscription.
Les victoires sont possibles
Parmi les autres prises de parole, celle de la présidente du collectif « Vivre sans le BIP » (projet autoroutier très contesté, BIP pour boulevard intercommunal du Parisis) fut particulièrement applaudie, car cette même semaine on apprenait que le département du Val-d’Oise renonçait définitivement à ce projet écocide. C’est donc une victoire dans notre département qui nous encourage à poursuivre notre bataille pour préserver les terres de Gonesse. On ne lâchera pas !
Comité NPA 95