Publié le Mercredi 2 septembre 2015 à 12h09.

Avec les salariéEs d’Ogura (59) contre les licenciements

En juin 2014, suite à la perte de marché représentant 70 % de l'activité de ses ateliers, la société OGURA (Industrie automobile) située à Onnaing (59), s'est séparée d’une vingtaine de salarié-e-s, licenciements pour inaptitude au travail, licenciement économique, et autres licenciements masqués comme des départs volontaires et des ruptures conventionnelles ...

En novembre 2014, malgré la lutte du syndicat SUD Ogura épaulé par l'UIL SUD de Valenciennes et de SUD INDUSTRIE 59/62, la direction relance un PSE.

Bien sûr, les gérants de cette PME mettent en avant ce nouveau PSE comme un tremplin, permettant un retour à l’équilibre de la société, qui inciterait les actionnaires à réinvestir.

Suite à l'annonce du bilan économique « désastreux », la direction relance une nouvelle fois un PSE dès juillet 2015.

Au total, le site a perdu 61 % de son effectif qui atteignait au maximum 90 salarié-e-s.

En réalité le groupe se porte bien, son objectif masqué est de fermer cette usine et de délocaliser la totalité de la production. Par ailleurs une partie de la production est déjà fabriquée en Inde et en Chine.

La vente de la ligne de production au premier semestre 2015 confirme bien les inquiétudes des salarié-e-s.

La direction vise avant tout les militant-e-s de SUD INDUSTRIE et les membres du CE-CHSCT qui occupent les postes concernés par ce plan de restructuration.

Aujourd'hui les salarié-e-s et syndiqué-e-s SUD OGORA appellent à la mobilisation contre les licenciements et se mobiliseront Jeudi 10 septembre à partir de 07 heures au parc de la Vallée de l’Escaut à Onnaing (zone de Toyota) devant l'entreprise OGURA.

Le NPA condamne ces licenciements, apporte tout son soutien aux salarié-e-s d'OGURA et appelle à une forte mobilisation contre ce plan de restructuration, contre tous les licenciements.

Le NPA sera présent aux côtés des travailleur-euse-s en lutte ce jeudi 10 septembre à Onnaing. Toutes et tous ensemble imposons l'interdiction des licenciements.