Après plus de quatre mois de conflits, les Chaffoteaux sont de plus en plus remontés contre leur direction. Ils revendiquent une prime de licenciement extralégale de 100 000 euros pour chacun des salariés qui doivent être licenciés. Bien que la direction exige la reprise du travail en contrepartie du versement de la prime, les salariés continuent de lutter pour la sauvegarde de leur emploi en bloquant l’usine.
Pour eux, il est aussi très urgent de mobiliser dans l’unité, pour mettre en échec le plan de la direction, par une grande manifestation. En juin dernier, le groupe ATG a annoncé aux 250 travailleurs demeurant à l’usine, 207 licenciements, confirmés depuis. Il y a huit ans, l’entreprise Chaffoteaux comptait encore 870 salariés. ATG l’a dépouillée progressivement de ses machines, a licencié une grande partie des travailleurs et a multiplié les recours au chômage partiel, ces derniers mois.
Une fois de plus, « les patrons voyous » veulent faire payer la crise aux salariés, alors que le groupe prévoit de réaliser 7,8 millions de profits en 2009.
Le NPA des Côtes-d’Armor continue de proposer à tous les partis et organisations de gauche une rencontre urgente, dans les prochains jours, pour un soutien sans faille et la possibilité d’envisager une riposte unitaire de grande ampleur