L'équipementier automobile Trèves a annoncé vendredi 10 avril lors d'un comité de groupe la fermeture de deux de ses sites dont le site PTPM d'Aÿ dans la Marne.
L'équipementier automobile Trèves a annoncé vendredi 10 avril lors d'un comité de groupe la fermeture de deux de ses sites dont le site PTPM d'Aÿ dans la Marne.
Après une première vague de licenciements en 2007, et l'hypothèse d'un nouveau plan social en début d'année 2009, les 133 travailleurs du site avaient obtenus fin mars, après un premier conflit dur (séquestration, grève de la faim) un moratoire sur le projet de plan social.
Après le coup de massue de l'annonce de la fermeture, la colère des travailleurs de PTPM est plus que légitime quand l'on sait notamment que cette entreprise bénéficie en ce moment même de mesures de chômage partiel avec une participation financière de l'Etat, que le groupe Trèves, un des premiers à bénéficier d'une dotation du nouveau Fonds de modernisation des équipementiers automobiles venait tout juste de recevoir 55 millions d'Euros en contrepartie de l'engagement de ne pas fermer de sites industriel ou encore que lors de son installation à Aÿ en 1990 le groupe Trèves avait bénéficié d'aides de la Région, du Département et de la commune !
L'exemple de PTPM et de tant d'autres ne peuvent qu'accroitre la colère sociale qui s'exprime aujourd'hui à travers l'hexagone. Le capital n'a pas de morale, et malgré les belles déclarations du gouvernement et N.Sarkozy, rien ne vient l'entraver dans l'utilisation imbue de fonds publics !
Leur crise se sont nous tous, salariés des donneurs d'ordre comme PSA, des équipementiers et plus généralement tous les salariés qui tous les jours continuons d'en faire les frais.
C'est de tout cœur, pour connaître des situations semblables comme ouvrier chez PSA, que j'apporte tout mon soutien et ma solidarité aux salariés de Trèves et que je m'emploierai de toutes mes forces à faire connaître leur situation comme j'essaierai de contribuer à la mobilisation la plus large dans l'unité afin que chaque usine ne reste pas isolée dans son combat, pour imposer, dans la rue et dans les urnes, l'interdiction des licenciements !