Samedi prochain, le 5 février à 10 heures, sur le site de RICHARD DUCROS à Alès, des milliers de manifestants se dresseront contre le risque annoncé de licenciement de 300 salariés par le groupe FAYAT. Ce consortium, 4° groupe français du BTP, qui contrôle plus de 70 entreprises en France et réalise un CA de plus d’un milliard d’euros, a repris trois mois plus tôt la Sté RICHARD DUCROS, vieille d’un siècle et demi. Sans se douter, à entendre ses dirigeants, que la baisse d’activité et le niveau du carnet de commandes pour 2011 les conduiraient au dépôt de bilan. La procédure de règlement judiciaire qui s’en suivrait leur permettrait alors de se débarrasser d’une bonne partie des effectifs en prétendant ainsi sauver l’entreprise.Cette démarche, désormais classique du capitalisme, a conduit, avec les délocalisations, à liquider une part considérable des emplois industriels dans notre pays. Il faut en finir avec ces méthodes consistant à traiter les salariés comme du matériel usagé ou obsolète pour ne conserver que les activités les plus rentables pour les actionnaires.J'apporte, ainsi que le NPA, un soutien total aux actions engagées pour sauvegarder la totalité des emplois sur le site d’Alès et des autres villes d’une région qui connaît par ailleurs un taux de chômage particulièrement élevé.Tous ensemble dans les luttes !Le 1er février 2011