La mobilisation continue. Et la direction utilise tous les moyens pour tenter de battre en brèche la combativité des grévistes.
D’un côté, elle refuse toute discussion avec les grévistes. De l’autre, elle joue la division, cède un peu sur un centre, fait mine de reporter les décisions sur un autre, temporise, et mise sur l’essoufflement de la mobilisation.
Ainsi, vendredi dernier, refusant de rencontrer les postierEs, la direction prétextait le plan Vigipirate pour chasser les grévistes de la direction départementale... Au même moment, elle utilisait un recours devant les tribunaux, après avoir été condamnée pour refus d’expertise du CHSCT, une expertise pourtant de droit dans le cadre d’une réorganisation importante.
La grève dure... très dure ?
La direction de La Poste joue la montre en espérant que les retenues sur salaires qui viennent d’être opérées entraînent des reprises du travail en série. Peine perdue : même si de nombreuses paies sont entre 500 et 700 euros ce mois-ci, même si la direction s’est arrangée dans certains cas pour retenir plus de jours de grève que le nombre effectivement faits, la grève tient.
Autour des postiers de Neuilly-sur-Seine, c’est un réseau de luttes qui se maintient, de La Garenne-Colombes à Gennevilliers en passant par Colombes et Levallois.
R. P.
Fête de soutien aux grévistes samedi 28 novembre à partir de 20 h 30, à Nanterre (lieu à préciser)
Pour soutenir financièrement les grévistes, chèques à l’ordre de SUD Poste 92, à envoyer à SUD Poste 92, 51 rue Jean Bonal, 92250 La Garenne-Colombes (avec la mention « Solidarité grève » au dos).