Après un an de lutte, les postierEs du guichet à Clamart sont sur le point de gagner leur bras de fer avec leur direction.
Tout a commencé avec l’annonce de la direction de réduire l’ouverture du bureau de trois heures par jour, dont une fermeture entre midi et 14 heures, et de supprimer l’équivalent de quatre postes de travail.
Au départ, les guichetierEs ont cessé leur travail les samedis, avant de passer à une grève totale, depuis le 23 novembre, date à laquelle la direction avait tenté d’imposer la réorganisation. Depuis cette date, 100 % des guichetierEs sont en grève reconductible.
Tout n’est pas réglé...
Au bout de deux mois de grève, ponctués par plusieurs rassemblements et par des dizaines de visites de bureaux par les grévistes pour populariser leur conflit, la direction a fini par négocier sur les deux principales revendications. Elle est prête à réduire les suppressions d’emplois et à abandonner la fermeture méridienne. Au final, les horaires du bureau ne seront rabotés que d’une heure (il ouvrira à 9 heures au lieu de 8 heures), et un poste a été sauvé.
Samedi dernier, une fête était organisée pour fêter la fin du conflit. La victoire semble à portée mais des points restent à négocier d’après les grévistes, dont le paiement d’une partie des 108 jours de grève. Mais la direction « refusera de rembourser les journées de grève qui, par définition, ne sont pas payées ». L’entreprise demande également à ce que les guichetierEs puissent parfois travailler en renfort sur l’autre bureau de Clamart (la Fourche), ce qu’ils refusent.
Forts de leur 4 000 signatures de soutien récoltées auprès d’usagerEs, les grévistes sont confiants...
Robert Pelletier