Publié le Dimanche 17 mai 2020 à 11h04.

Nous ne les laisserons pas licencier Éric !

La crise sanitaire n’est même pas encore finie que la direction de la SNCF et le ministère de Penicaud cherchent à licencier notre collègue Éric. Les cheminots ont été en première ligne, comme beaucoup d’autres métiers, depuis le début de la pandémie. Après une hypocrisie sans nom, le gouvernement ne se gêne pas aujourd’hui et cherche à se débarrasser des militants qui, comme Éric, défendent et veillent à ce que les conditions d’hygiène et sécurité soient respectées.

Nous ne les laisserons pas licencier Éric !

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Notre collègue Eric a reçu ce mardi 12 mai 2020 un mail l’avisant de la volonté du ministère du travail de passer outre la décision de l’inspection du travail de refuser son licenciement. Après 28 ans de carrière l’entreprise n’a donc pas cessé son acharnement à virer un militant, un collègue, un ami. Où en sont les procédures pour ceux qui nous envoyé au travail sans aucune protection pendant cette pandémie ? Où sont les procédures pour les hiérarchiques auteurs de fichiers illégaux, de harcèlement ? Pour ceux qui chaque jour mettent notre santé en danger en passant outre les restrictions médicales de certains d’entre nous ?

Alors que nous sommes encore en pleine crise sanitaire, le ministère du travail et l’entreprise n’ont visiblement pas mieux à faire que de s’en prendre aux travailleurs et à leurs représentants.

Quels que soient les motifs invoqués cette fois-ci, l’entreprise cherche à se débarrasser de ce militant actif et reconnu depuis longtemps, car à travers lui, c’est à nous tous qu’elle veut s’en prendre. Voilà qui ressemble à un message qu’ils nous envoient : on est toujours là pour sévir ! Gare à celles et ceux qui voudraient empêcher le retour au travail le plus rapide et tranquille possible, voulu par le gouvernement et le patronat, pour relancer la machine à profit, au mépris de la santé des cheminots. Car ce retour au travail s’accompagne d’une nuée d’attaques, entre jours de repos ou congés volés, augmentation des horaires de travail sans hausse de salaire et suppressions d’emplois. Et quoi encore !?

Pour mener ces attaques ils voudraient faire taire toute opposition !

Eric n’est pas le seul. A Paris Est, 5 militants sont menacés de sanction, voire de licenciement, pour faits de grève. La RATP relance les conseils de discipline… tout en interdisant les réunions syndicales !

La seule réponse à lui donner est de faire front avec lui

A cette direction et ce gouvernement qui cherche à imposer leur politique du profit maximum à grands coups de répression : répondons que nous ne les laisserons pas licencier Eric !