Après avoir licencié 257 personnes en 2007 en fermant l’usine de Valence, avoir été condamné aux prud’hommes en 2012 pour licenciement sans cause réelle et sérieuse et avoir été sanctionné pour tromperie sur l’origine et la qualité du stylo Papermate (produit marqué made in France et fabriqué en Chine), le gang américain Newell Rubbermaid (les stylos Waterman, Reynolds, Parker, etc.), remet ça dans la Drôme et licencie les derniers salariés du service clients…. En les contraignant de former les salariés polonais qui vont les remplacer.
La délinquance en « col blanc », cynique et violente, a une différence avec les bandes dont on nous rabat les oreilles à Marseille ou dans la presse de locale : elle reste impunie et elle ne fait pas l’objet de déplacement de ministres et d’éluEs scandaliséEs devant les caméras de télé.
Les bandits et ceux qui les soutiennent
Le rachat de concurrents (Panodia / Atelier 28 / Curver / Pyrex / Waterman / Reynolds / Paper Mate…) permet à Newell Rubbermaid d'avoir le monopole sur certains produits et de liquider les activités en France pour mieux les externaliser dans des pays à coût de main d’œuvre moindre. Ces méthodes de bandits sont celles du capitalisme.
A Valence il s’agit d’un groupe américain mais les grandes entreprises françaises pratiquent les mêmes méthodes avec la bénédiction des politiques de gauche comme de droite ou d’extrême droite. Beaucoup vont « pleurer » sur le sort des licenciésE lors de la campagne électorale qui s’ouvre mais tous continueront à serrer les paluches de M Pierre Leclerc, DRH France du groupe qui depuis 2006 joue le « porte flingue ».
C’est tout ce système qu’il faut remettre en cause… en commençant par interdire les licenciements et en nationalisant sans indemnité les entreprises qui « jouent au Monopoly » sur le dos des salariés. Et pour commencer attaquons les au porte monnaie comme le propose les anciens salariéEs de Valence. Boycottons leurs produits !