Comme par hasard, c’est au moment où vont commencer les négociations salariales et celles sur le prochain accord de « compétitivité » que la direction annonce de mauvais chiffres pour 2019, ce qui justifierait un plan d’économies de deux milliards, sans « tabou sur les fermetures d’usines dans le monde et en France », selon Clotilde Delbos, Directrice générale par intérim. Ce qui n’empêchera pourtant pas Renault de verser 312 millions d’euros de dividendes à ses actionnaires. Cherchez l’erreur !
Pour faire le sale boulot, Renault promet à son nouveau directeur général - Luca De Meo - une rémunération supérieure à celle de Carlos Ghosn. Avec le chantage à l’emploi, ils vont essayer de nous faire accepter les suppressions d’emplois et de nouveaux sacrifices ”nécessaires”, selon eux, pour améliorer la compétitivité. Avec toujours cette même mise en concurrence des salarié.e.s des différents groupes de l’automobile à l’échelle mondiale. Il s’agit bien sûr avant tout de rassurer les actionnaires. C’est leur logique ! Refusons d’avance d’en être une fois de plus les victimes : n’acceptons ni sacrifices, ni suppressions d’emplois et exigeons, enfin, l’embauche des intérimaires.