Face à un taux de chômage des jeunes de plus de 40% et à un système politique bouché, la jeunesse de l'État espagnol se soulève depuis le 15 mai. La répression qu'ont subi les occupants de la Puerta del Sol à Madrid n'a fait que renforcer la mobilisation. L'interdiction de maintenir les campements durant les élections municipales n'y a rien changé.Le mouvement actuel fait suite à la grève générale du 29 septembre contre la réforme des retraites. Il montre que la jeunesse, et toutes les victimes de la crise, refusent les politiques d'austérité menées par le gouvernement « socialiste » de Zapatero, avec l'appui des principales directions syndicales. Il s'inscrit dans la continuité des luttes menées ces derniers mois par la jeunesse en France, en Italie, en Grande-Bretagne, au Portugal et, évidemment, en Tunisie et dans les pays du monde arabe. C'est toute une génération qui sait qu'elle n'a aucun avenir dans la société capitaliste.Les assemblées générales portent à la fois des revendications démocratiques, nationales en Catalogne et sociales, concernant l'emploi, la renationalisation des services publics... Elles sont auto-organisées démocratiquement de manière à impliquer dans le mouvement tous les jeunes qui le souhaitent, quelles que soient leurs appartenances politiques ou organisationnelles. Elles montrent ce que peut être un autre fonctionnement de la société, dirigée par en bas et non par une minorité de politiciens au service de la classe dominante.Le NPA apporte tout son soutien à cette lutte exemplaire. Zapatero doit cesser la répression et les menaces à son encontre !Le NPA appelle tous ceux et celles qui ici aussi refusent de payer les crises du capitalisme à rejoindre les rassemblements organisés dans différentes villes de France (Amiens, Bayonne, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille Montluçon, Montpellier, Paris, Perpignan, Rennes, Toulouse...).
Il sera notamment présent au rassemblement dimanche 29 mai, à 14h, Place de la Bastille, à Paris.
Le 24 mai 2011.