Avec plus de 4000 personnes, la manifestation, à Bayonne, de ce jour est un véritable succès .
C’est une étape importante dans la résolution démocratique du conflit. Il faudra amplifier la mobilisation.
Alors que l’ETA a annoncé le 20 octobre l’arrêt définitif de l’activité armée, la balle est maintenant dans le camp des Etats espagnol et français.
Dans l'immédiat, il est temps de regrouper les prisonniers politique basques en Pays basque et de libérer les prisonniers malades ou conditionnables.
Au lieu de ça, la répression continue. Ainsi Aurore Martin (militante de Batasuna de nationalité française) et Josu Esparza (militant d’Askatasuna de nationalité espagnole, réfugié en France) sont toujours sous le coup de mandats d’arrêts européens (MAE). Les deux ont participé à la manifestation du 10 décembre. Un ordre d’arrestation pèse sur eux, et donc l’extradition vers Madrid et les prisons espagnoles.
Nous demandons l’arrêt immédiat du mandat d’arrêt européen et exigeons qu’Aurore et Josu puissent vivre librement. Nous refusons leur arrestation. Nous ne laisserons pas faire!
La lutte armée a cessé, mais les raisons politiques du conflit demeurent. La question politique de fond est en effet le droit à l’autodétermination pour le peuple basque, c’est-à-dire le droit de choisir son destin, d’être consulté sur son devenir.
Il faudra des mobilisations de plus en plus fortes pour les gagner. Le NPA prendra toute sa place dans ce combat.
Le 10 décembre 2011