Publié le Jeudi 22 novembre 2012 à 21h54.

Journée européenne de mobilisation : une Allemagne solidaire

En solidarité avec la journée européenne de mobilisation du 14 novembre, il y a eu des manifestations et des meetings dans une trentaine de villes allemandes. Dans un cadre collectif baptisé N14, ils furent organisés surtout par Attac, Die Linke, des courants d’extrême gauche, le mouvement Occupy, des syndicalistes, et dans quelques cas aussi par des structures syndicales.La confédération DGB avait envoyé un message de solidarité aux confédérations qui organisaient des grèves et a repris seulement assez tard l’appel de la CES pour le diffuser aux instances régionales et locales. Dans la plupart des villes, les initiatives des comités de préparation locaux furent regardés avec bienveillance par une bonne partie des permanentEs, et le matériel circulait. La participation aux manifestations fut modeste et inégale : 1 000 à Berlin, 800 à Brêmes, 500 à Cologne et Francfort-sur-le-Main, 350 à Hambourg, 300 à Düsseldorf et à Kassel, 180 à Bielefeld…À Berlin, Bochum, Mannheim et Stuttgart, il y a eu des accords entre N14 et certains syndicats, dont le grand syndicat de la métallurgie IG Metall, pour organiser des activités communes ou sans concurrence ; et à chaque fois la participation aux activités syndicales fut moins nombreuse que celle aux manifestations et meetings des alliances N14. À Potsdam, le syndicat des policiers (GdP) choisit de faire de cette journée une journée de protestation pour de meilleures conditions de travail. Dans plusieurs villes, des activités sur la paix, l’écologie et les universités eurent lieu à la même date et faisaient le lien avec la journée syndicale européenne. Et à Cologne, l’IG Metall avait réussi à mobiliser 700 militants syndicaux à Genk en Belgique trois jours avant (cf. Tout est à nous ! n°170). À Francfort, la confédération syndicale DGB a organisé un meeting avec le président de la région Hessen-Thuringe du DGB, le président du SPD de Hessen, et le co-président de Die Linke-Hessen a également pu y prendre la parole.La situation de la Grèce fut souvent au coeur des discussions, par exemple à Hambourg où, en particulier, le président du DGB dénonça la situation catastrophique qu’y subit la population. Donc pas de mobilisation forte, mais une solidarité et des convergences positives.Correspondants Cologne et Francfort