Les organisations palestiniennes rivales ont accepté de former un nouveau gouvernement de transition qui restera en place jusqu’à ce que des élections présidentielles et législatives puissent se tenir, a annoncé un haut responsable du Hamas jeudi soir.
Accompagné des représentants de 14 organisations différentes lors d’une conférence de presse au Caire, le responsable du Hamas, Mussa Abu Marzuq, a déclaré que les principes d’un accord avaient été fixés pour former un gouvernement de transition. Les organisations sont au Caire pour tenter de mettre un terme à deux ans de division politique palestinienne.
Ahmad Qurei, le chef de la délégation du Fatah aux entretiens organisés par l’Egypte, a indiqué, « ce gouvernement pourrait être formé et approuvé par toutes les factions palestiniennes ou pourrait être un gouvernement de techniciens, ou [une autre forme de] gouvernement approuvée par les comités, » se rapportant aux groupes de travail étudiant les détails de la réconciliation.
« Les groupes travailleront de façon équilibrée avec des réunions séparées pendant une période spécifique. Puis il y aura des conclusions de ces comités qui seront mises en application immédiatement, » a dit Qurei.
Abu Marzuq a abordé la question de la reconstruction de Gaza qui « a besoin d’appui, d’une aide qui soit fournie aux gens. »
Il a également parlé de la question du passage des frontières vers la bande de Gaza : « L’Egypte travaillera à résoudre le problème des passages frontaliers avec Israël, en particulier le passage de Rafah pour lequel l’Egypte travaillera à un nouvel accord. »
Mustafa Al-Barghouthi, secrétaire général de l’Initiative Nationale Palestinienne, a déclaré de son côté : « toutes les factions palestiniennes feront face ensemble à tout nouvel assaut israélien. »
Le responsable du Parti du Peuple Palestinien, Bassam Comme-Salhi, a dit : « nous sommes passés de la lutte de pouvoir au dialogue. »
Abed AR-Raheem Maluh, secrétaire général adjoint du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) a indiqué que « l’unité est la seule option pour les Palestiniens. »
Samir Ghusha, le secrétaire général du Front Populaire Palestinien a déclaré que « les comités étudieront le 10 mars toutes les options »
« Il y a trois options. Soit gouvernement d’unité nationale, soit un gouvernement avec de représentants des organisations et des personnalités, ou un gouvernement de techniciens. »
Talal Naji, le secrétaire général du FPLP-Commandement Général a expliqué, « cette réunion est un indicateur positif ; il vaut mieux venir en retard plutôt que ne jamais venir. » Il a ajouté que « l’héroïque résistance du peuple de Gaza a créé une atmosphère appropriée pour organiser cette réunion. »
Ziad Nakhalah, le secrétaire général adjoint du Jihad islamique a expliqué : « les réunions d’aujourd’hui sont une percée dans un grand mur au bénéfice de toutes les organisations, c’est un nouveau début pour résoudre les problèmes palestiniens. »
Saleh Ra’fat, le secrétaire général du FIDA a indiqué : « avec le travail des comités, nous avons franchi la première étape vers l’unité. »
Wasel Abu Yousef du Front Arabe de Libération a réclamé un examen sérieux de la situation palestinienne à la lumière de l’occupation qui perdure, de la construction du Mur israélien de séparation [Mur d’Apartheid] et des colonies. « Cet examen devrait relever d’une stratégie nationale pour l’établissement d’un état palestinien. »
26 février 2009 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
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[Traduction : Info-palestine.net]