Les colonies françaises des Antilles sont meurtries par les ouragans. Mais un grave problème, découlant de la politique du gouvernement frappe ces pays ; Il s’agit de la suppression massive des « contrats aidés » qui paralyse, entre autres, le bon fonctionnement des établissements scolaires.
A la Martinique, une forte mobilisation des personnels de l’Éducation nationale, des parents d’élèves, des élus, a cours. 920 « contrats aidés » ont été supprimés dont 540 pour l’Académie ; outre le licenciement brutal des travailleurs – majoritairement des femmes parfois très diplômées – dans un pays où le chômage frappe plus de 26% de la population auxquels il faut ajouter tous les emplois à temps partiel et précaires.
La plupart travaillait dans des écoles pour aider non seulement aux nombreuses tâches éducatives, mais aussi pour la cantine, la garde d’enfants après les cours et le nettoyage. Les mairies et collectivités locales utilisent ces personnels pour des tâches d’entretien et administratives. Les associations, soit pour mettre en place des chantiers d’insertion, soit pour des interventions auprès de publics en difficulté, soit pour des taches d’interventions sportives, culturelles, artistiques, féministes, écologistes et environnementales, sont largement dépendantes de ces contrats.
Le rectorat a été bloqué par des agents, des enseignants et des parents d’élèves pour exiger le retour des personnes licenciées. Les maires de Martinique appellent à des opérations de villes- mortes. Les d’associations se mobilisent.
Le NPA soutient la lutte des travailleuses et travailleurs de la Martinique.
Dénonce le licenciement de milliers de travailleurs tant en France que dans les colonies
Exige partout le remplacement de ces contrats précaires par des embauches pérennes et massives pour des emplois qui sont indispensables.
Dénonce la précarisation et le démantèlement du droit du travail.