Publié le Vendredi 10 mai 2024 à 15h00.

Une première mobilisation réussie contre l’offensive transphobe !

Ce weekend, des manifs et rassemblements ont eu lieu dans une cinquantaine de villes dans toute la France et même en Belgique contre l’offensive antitrans menée par la droite et l’extrême droite.

Plus de 10 000 personnes sont descendues dans la rue à l’échelle nationale ce weekend. Nous étions au moins 2500 à Paris, 800 à Montpellier, 500 à Rennes, 700 à Strasbourg, mais aussi 120 à Orléans, 200 à Angoulême ou à La Rochelle, 300 à Lorient, 400 à Tours, etc.

Avec le soutien du mouvement ouvrier

Plus de 1 800 organisations et personnalités ont signé la tribune « Attaques contre les droits trans et reproductifs : n’attendons plus, faisons front ! » et ont appelé à se mobiliser les 4 et 5 mai. Ces rassemblements et manifs étaient également appelés par des partis politiques dont le NPA, LFI mais aussi des syndicats comme la CGT et Solidaires. Un tel soutien venant du mouvement ouvrier aurait été inenvisageable quelques années auparavant.

Ce fut un succès inattendu mais nous ne devons pas nous arrêter là. Nous devons continuer le mouvement, et faire qu’il soit dirigé par les personnes trans elles-mêmes.

Des semaines de mobilisation à venir

De nouvelles dates d’action émergent : le 17 mai (Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie), les 25 et 28 mai, jour où sera examiné le projet de loi contre les mineurs trans au Sénat.

Parce que nous ne voulons pas revivre l’expression d’une nouvelle Manif pour tous dix ans après, nous continuerons à prendre la rue. Mais nous ne pouvons pas nous contenter de répondre aux réacs. Le statu quo actuel ne nous convient pas, et ce mouvement doit être l’occasion de gagner de nouveaux droits.

La campagne « Juge pas mon genre » — portée par Toutes des Femmes pour obtenir le changement d’état-civil libre sur simple demande — ainsi que la proposition de loi pour obtenir ce changement d’état-civil déposée par Mélanie Vogel, sénatrice EÉLV, vont en ce sens. 

Investissons les AG, les prides, et que le mot d’ordre soit à la contre-offensive et à la conquête de nouveaux droits !

Commission LGBTI