En moins de 10 minutes, la justice vient de révoquer le régime de semi liberté dont bénéficiait Jean-Marc Rouillan après plus de vingt ans de prison, soit 3 de plus que la peine de sûreté qui lui avait été infligée. C’est une décision inique, fondée sur une interprétation tendancieuse d’un entretien où Rouillan s’élevait contre l’impossibilité qui lui a été faite d’un « retour critique sur le passé ».
C’est la négation inacceptable du droit à la réinsertion des détenus, y compris à un nouvel engagement politique dans un parti que Rouillan a qualifié de « légaliste » devant ses juges. Un appel est prévu dans 10 jours : il faut que tous ceux qui sont attachés à ce droit fondamental à la réinsertion se mobilisent pour faire sortir Jean-Marc Rouillan dans les plus brefs délais.
Le 16 octobre 2008