Sur les deux premiers mois de l'année 2009, les satistiques officielles enregistrent 170 00 chômeurs de plus.
Le chômage frappe durement les jeunes, mais pas seulement. La totalité de ceux et celles qui postulent pour un emploi stable à temps plein, en tenant compte de ceux qui ont été rayés des listes, excède très largement les 2,3 millions de chômeurs officiellement reconnus.
Des régions entières sont frappées et deviennent des déserts du point de vue de l'emploi. A tous les plans sociaux frappant les grandes enreprises s'ajoutent des myriades de licenciements chez les sous-traitants et les petites entreprises.
Les discours lénifiants de N. Sarkozy et de son entourage sur le soi-disant plan de relance ce n'est que bonnes paroles et poudre aux yeux. Les salariés de Continental l'ont expérimeté par eux-mêmes quand ils sont venus à Paris et ont été reçus à l'Elysée, mercredi 25 mars. Toutes les mesures législatives et fiscale en faveurs des patrons et des 6 à 7% de la population, qui tient le haut du pavé, restent en place.
Les propos de Geoffroy Roux de Bézieux, président de l'Unedic au titre du MEDEF et ancien dirigeant de l'association « Croissance plus » sur la comparaison des rythmes de croissance du chômage entre 1993 et aujourd'hui tombent complètement à côté de la plaque et sont surtout destinés à noyer le poisson.
Il faut lutter ensemble, salariés et chômeurs, pour la levée du secret bancaire, commercial et industriel, l'ouverture de compte des entreprises qui licencient, l'interdiction des licenciements, l'augmentation des minimas sociaux et des indemnités de chômage qui devraient être versées à tous les chômeurs.
Le 26 mars 2009.