La primaire socialiste a rencontré une forte participation qui témoigne du rejet de Sarkozy, de son gouvernement, de leur politique soumise aux banques mais aussi d'une aspiration à exprimer son point de vue, une aspiration démocratique sur les choix politiques et économiques nécessaires.Le NPA partage ces aspirations démocratiques et le rejet de Sarkozy. Pour autant, nous ne croyons pas que les différents candidats du PS apporteront une quelconque solution. Ces candidats se sont hélas mis d’accord sur un programme qui, loin de répondre à la crise du capitalisme, ne vise qu'à gérer ce système en faillite. Sans annuler la dette, sans saisir les banques, sans prendre massivement sur les profits, sans augmenter les salaires de 300 euros, ces candidats sont condamnés à reproduire les politiques antisociales menées en Grèce et en Espagne.Pour le NPA, pour virer Sarkozy, pour arrêter la casse des droits sociaux et défendre les intérêts des salariés, il ne faut pas attendre 2012, mais construire un rapport de force social. Ce sera le sens de l’intervention du NPA à la manifestation du 11 octobre et ce que portera Philippe Poutou à l’élection présidentielle. Il s’agira de mettre en avant une politique de rupture avec le capitalisme et de contribuer à construire une large opposition aux politiques antisociales, qu’elles soient menées par la droite ou par le Parti socialiste, après 2012.Le 10 octobre 2011.