Depuis le 31 mars, le Samu social de Paris est touché par une grève. C'est la première fois, depuis sa création, en 1994, que cet organisme qui vient en aide aux déshérités connaît un conflit social qui débouche sur une grève.
La précarité au travil est largement répandue au Samu social. Seule une minorité des salariés bénéficie d'un CDI. Les trois-quarts restant sont cantonnés aux CDD pendant plusieurs années. S'ajoutent à cette situation précaire, des bas salaires et des heures supplémentaires ou des primes non payées.
La crise économique décuple le besoin de personnels d'organismes sociaux au contact de populations frappées par la misère.
Les moyens financiers de l'état, de la ville de Paris doivent être à la hauteur des besoins.
Pour le NPA, cette grève est à rapprocher du mouvement qui a mobilisé les salariés d'Emmaüs il y a quelques semaines.
La crise économique a des répercussions qui touchent les conditions d'embauche, les conditions de travail, les salaires dans le mouvement associatif, les organisations caritatives.
C'est pourquoi, le NPA soutient les grévistes du Samu social ainsi que leurs revendications.
Le 12 avril 2010.