Ce dimanche 9 juin, à Mormant-sur-Vernisson, près de Montargis (dans le 45), le Rassemblement national organisait sa « fête de la victoire » un an après les élections européennes. Aux côtés de Bardella et Le Pen, les figures de l’extrême droite européenne – Orban, Salvini, Abascal – étaient là pour poser les bases d’une internationale réactionnaire, raciste et autoritaire. Mais la rue a répondu.
À Montargis, plusieurs milliers de manifestant·es ont convergé dès le matin pour une contre-manifestation unitaire. Syndicats, partis de gauche, associations, militantEs antiracistes, écologistes, féministes : la mobilisation a rassemblé largement. Le cortège a résonné aux sons des slogans antifascistes et de solidarité avec la Palestine, avant de se rassembler autour d’un « village antifasciste ».
Celui-ci a accueilli plusieurs tables rondes, abordant les dangers spécifiques que fait peser l’extrême droite : écologie, médias, Europe, femmes et minorités en ruralité. Des échanges riches qui montrent l’urgence de croiser les luttes, d’ancrer l’antifascisme dans les réalités sociales, territoriales, vécues.
Le NPA-l’Anticapitaliste y était évidemment présent. Christine Poupin, porte-parole du parti, est intervenue pour rappeler la nécessité de l’unité dans notre lutte contre l’extrême droite.
À Montargis, la démonstration a été claire : face à la menace brune, il faut un antifascisme populaire, combatif, unitaire. Pas de quartier pour les fachos !
Radu Varl