Début mai, Retailleau annonçait sa volonté de dissoudre Urgence Palestine et la Jeune Garde. Complètement inacceptable ! Le NPA-A 38 a alors pris l’initiative d’appeler différentes organisations (associations, syndicats, partis) à bâtir une résistance commune, un front unitaire, contre la dissolution de la Jeune Garde et la menace envers Urgence Palestine.
Un texte politique est élaboré en commun, il est signé par 28 organisations1. Très vite, nous avons décidé de préparer un évènement : six réunions, rassemblant à chaque fois une trentaine de participantEs, ont permis la réussite de la soirée qui s’est déroulée le 2 juillet à Échirolles (en banlieue de Grenoble). L’intitulé de cette soirée politique et festive était sans équivoque : « Contre la dissolution de la Jeune Garde et la menace contre Urgence Palestine / Contre le génocide du peuple palestinien / Contre le racisme, l’islamophobie et le fascisme / Contre la criminalisation de nos luttes / On ne nous fera pas taire ».
Génocide et autoritarisme
400 personnes de profils variés, de cultures et de générations différentes étaient présentes pour écouter les allocations attendues, mais aussi se réjouir des 4 concerts, tout se régalant du repas et des boissons préparés par les militantEs, à prix libre bien entendu. Beaucoup de débats passionnés autour des stands, beaucoup de joie aussi à se retrouver ensemble !
Les invitéEs, 4 femmes sur les 5 intervenantEs, représentaient BDS, l’AFPS, l’AFA, Boussole Palestine et la lutte contre le fascisme. Ils et elles nous ont parlé de l’impact du boycott, de la situation aujourd’hui à Gaza et en Cisjordanie, de l’auto-organisation des PalestinienNEs, et bien sûr aussi du racisme, de l’islamophobie, de l’autoritarisme et de la répression exercée par ce gouvernement complice d’Israël dans le génocide du peuple palestinien.
Musique et solidarité
Citons les groupes de musique qui ont joué bénévolement : les Garces embouchées, Hanabi, les Chevals hongrois, les Coureurs de rempart. Une équipe de jeunes technicienNEs – constituée par le biais de la CGT Spectacle et du collectif Culture en lutte – nous ont permis de bénéficier, outre leurs compétences, d’une sono et d’éclairages pour un coût dérisoire.
Le soutien financier des organisations et du public a permis de dégager une enveloppe de 2500 euros pour aider à financer les frais de la défense en justice des associations. Une belle soirée !
CorrespondantEs
- 1. Composé de : AFA, AFPS, AIAK, ATTAC, CGT, CISEM, CNT, DAL, Émergence populaire, Ensemble !, FSU, LDH, LDC Éducation, Libre Pensée, Mouvement de la paix, NPA-A, NPA-R, Nous toutes, OAI, OST, PCF, PCOF, RLF, Révolution permanente, Solidaires, UCL, UNEF, UEG, Urgence Palestine.