Saint-Antoine, La Seyne-sur-Mer, Marie-Galante, Vire… Malgré le « changement » gouvernemental, les fermetures de maternités se poursuivent, dans le cadre de la loi Bachelot toujours en vigueur.En donnant à la mobilisation du samedi 23 mars à Vire une dimension nationale, la Coordination nationale des comités de défense des maternités et hôpitaux de proximité, qui coorganisait l’action avec le Collectif « Touche pas à ma santé, à mon hosto », et la CGT de l’hôpital de Vire, a voulu montrer où se situe l’enjeu : non pas dans la décision individuelle du directeur de l’Agence régionale de santé, mais dans une politique cohérente de restructurations, et d’attaques contre l’hôpital et les maternités publiques.
Point de convergenceAvec plus de vingt comités locaux (dont celui de Marie-Galante aux Antilles) qui ouvraient la marche, la Coordination nationale constituait le plus gros cortège de cette manifestation dynamique qui a réuni 500 personnes. Une forte délégation de Sud santé-sociaux, et des cortèges de la CGT de la région étaient également présents. La participation locale était par contre nettement plus réduite que lors des manifestations de 2012, la tactique d’usure de l’ARS consistant à souffler le chaud et le froid afin de démobiliser ayant produit ses effets.Les camarades du NPA du Calvados, de la Manche et de l’Orne étaient présents. Ils ont distribué la déclaration de Christine Poupin, Philippe Poutou et Olivier Besancenot qui ne pouvaient être présents, et leur message de solidarité fut lu lors de la soirée.D’autres mobilisations seront nécessaires pour faire revenir le directeur de l’Agence régionale de santé sur sa décision de fermeture de notre maternité de proximité. Une maternité pourtant indispensable aux femmes de ce territoire.Correspondant