L’Assemblée nationale, puis le Sénat ont adopté définitivement le projet de loi « Bachelot » sur l'hôpital.
Deux heures seulement avant le vote final, le gouvernement a déposé un ultime amendement redonnant les pleins pouvoirs aux directeurs d’hôpitaux, ultime bras d’honneur aux médecins qui exigeaient une place plus importante dans la « gouvernance » !
Le message est clair, l’hôpital doit être sans contrôle aux mains des « managers ». Il doit devenir une entreprise rentable. Le Conseil constitutionnel va être saisi par les députés socialistes.
La loi Bachelot est votée, mais le combat pour la défense de l’hôpital public continue, contre les conséquences de l’application de cette loi (regroupements d’hôpitaux, privatisations, suppressions de services et d’emplois), qui vont se manifester dès l’automne.