Depuis deux semaines, les salariéEs de l’APASE 35 (Association pour l’action sociale et éducative) sont en grève reconductible. Près de la moitié des 300 salariéEs sont mobilisés.
L’employeur veut en effet leur imposer une nouvelle convention collective. Ce nouvel accord viendra dégrader les conditions de travail des salariéEs avec des conséquences désastreuses : perte de salaire, perte de congés, diminution de la participation de l’employeur aux œuvres sociales et à la mutuelle, inégalités de traitement entre salariéEs.
En 2005, trois semaines de grève avaient déjà permis de défendre les conditions de travail des salariéEs, et cette fois-ci encore, l’employeur fait du chantage en évoquant un possible PSE et ce grâce à l’opacité sur la situation réelle de l’entreprise.
Dans le domaine de l’action sociale et éducative, les méthodes de management sont les mêmes que dans le privé : éclatement des services, pressions sur les personnels, chantage au PSE, casse des acquis sociaux...
Pour un nivellement par le haut
Mercredi 10 mai, le NPA Rennes était avec les salariéEs de l’APASE devant le siège pour les soutenir et relayer leur combat. Le NPA se battra toujours pour la défense des droits sociaux, pour un nivellement par le haut des conventions et non par le bas, pour que les besoins de la population soient garantis par un véritable service public, pour l’ouverture des comptes afin que les salariéEs puissent connaître la situation économique réelle.
Ces attaques sont clairement en lien avec l’instauration de la loi travail, et ce ne sont pas les propositions de Macron qui peuvent nous rassurer, bien au contraire...
C’est en se mobilisant et en faisant grève que l’on fera reculer les patrons, les employeurs et les décideurs. Le NPA fera tout pour que les conflits sociaux éclatent et se fédèrent afin de défendre les intérêts des travailleurEs.
Correspondant du NPA de Rennes