En pleine crise de droitisation extrême (accueil de Le Pen, soutien à l'implantation du premier lycée professionnel intégriste de la Fraternité St-Pie X, signature d'une pétition du Bloc Identitaire contre le droit de vote des étrangers, expression de son homophobie dans la presse…), Jean-François Mayet, sénateur-maire de Châteauroux ne pouvait pas finir 2012 sans que ressorte sa haine des syndicats…Jean-François Mayet l'antisocial, la caricature du maire de droite extrême, veut faire expulser les syndicats de la « Maison des Syndicats Louise-Michel ». Ceux-ci (CGT, CFDT, FO) ont reçu un recommandé par huissier avec demande d'évacuation sous menace de recours à la force publique !Le prétexte est l'absence de paiement de « loyers syndicaux », loyers qui mettraient Châteauroux au rang de l'une des seules villes qui en fait payer, tout comme l'augmentation du nombre de caméras de « vidéo-surveillance » a permis d'en faire la ville la plus fliquée de France… Les syndicats rendent un service public auprès des travailleurs ; il sont l'un des chaînons sociaux indispensables et à ce titre, ils ne sont nullement redevables d'un quelconque loyer.Après avoir donné la date limite du 24 décembre pour que les syndicats quittent la maison Louise-Michel, « du haut de sa grandeur » Mayet a annoncé que l'expulsion n'aurait pas lieu avant le 2 janvier. Le NPA de l'Indre a été le premier parti dans la presse à s'élever contre cette expulsion programmée et pose deux questions :– quelle va être la position de l'indrien Michel Sapin, aujourd'hui ministre socialiste de l'Emploi et du « Dialogue social » ?– que va décider le préfet, nommé par le gouvernement PS, qui peut seul envoyer les forces de l'ordre comme le demande Mayet ?Refusons cet ultimatum honteux.
Correspondant