Cette année, la mobilisation pour la journée mondiale contre le SIDA revêt plus que jamais une dimension politique pour les malades, les minorités et les précaires.
A l’heure du bilan de 5 ans de sarkozysme, ses politiques racistes et antisociales ont contribué à tous les niveaux à la propagation de l’épidémie du Sida, à la dégradation de l’existence des personnes vivant avec la maladie, à la destruction du droit à la santé et de l’accès au soins pour toutes et tous.
Les personnes vivant avec le SIDA sont frappées de plein fouet par les réformes qui ont pour seul but le profit à court terme : loi HPST (Hôpital, Patient, Santé, Territoire), T2A (Tarification à l’Activité), fermetures de services, suppressions de lits, disparitions de postes, etc. Ces réformes provoquent inévitablement une dégradation des conditions de vie des personnes vivant avec le VIH et une disparition de la prise en charge spécifique que nécessitent impérativement le VIH et les hépatites.
En réponse, le NPA revendique la suppression des forfaits et des franchises médicales, l’accès gratuit à la santé ; la défense et le développement d’un service public de santé. Pour des conditions de vie décente, pas un seul revenu en dessous de 1500 euros, notamment par la revalorisation de tous les minima sociaux, de la pension d’invalidité et de l’Allocation Adulte Handicapé.
Pour une politique de recherche et d’accès au médicament pour les populations jusqu’ici négligées, la seule solution est une véritable politique de recherche publique, indépendante des lobbys industriels, ainsi que l’abolition des brevets de l’industrie pharmaceutique pour permettre l‘accès et la fabrication de médicaments génériques dans les pays les plus pauvres.
Pour toutes ces raisons, le NPA soutient l’appel à manifester lancé par Act-Up Paris.
Rendez-vous le 1er décembre à 18h30 place de la Bastille.
Le 30 novembre 211.