Publié le Dimanche 10 avril 2016 à 08h19.

Echos des manifestations du 9 avril

 

Strasbourg

Environ 2500-3000 personnes à la manifestation. Mobilisation en baisse par rapport au 31, environ 3 fois moins de monde. Beaucoup de jeunes malgré l'horaire matinal (10h30) avec une apparition NPA dynamique (megaphone, slogans bien repris, drapeaux et autoc', diff du 4 pages sur la loi travail). La situation s'explique d'un point de vue national par le manque de préparation de la journée, et au niveau local par le contexte de vacances scolaires qui n'a pas favorisé la mobilisation (en plus de l'horaire). A noter la présence d'une banderole NuitDebout + tractage: bon contact avec eux et elles, ils sont restés en fin de manif ainsi qu'au rassemblement de soutien pour les camarades interpellé.e.s.

Une fin de manif marquée par 4 interpellations qui se sont déroulées de manière violente et qui étaient préméditées et ciblées, à grand coup de matraquage, poivrage et même, scène surréaliste, une course poursuite en plein milieu de la Place Kleber d'une militante poursuivie par des CRS tonfas en l'air qui perdent tout contrôle de la situation jusqu'à ce que des militaires en patrouille (!!) interviennent pour calmer les CRS les plus violents.. (aucune violence de la part des manifestant.e.s)

Plus tard nous avons organisé un appel pour rassemblement devant le commissariat qui a été largement suivi puisque 300 personnes se sont retrouvées aux alentours de 15h30 devant le commissariat central. 3 des 4 interpellé.e.s étaient sorti.e.s hier soir et le quatrième a passé la nuit en garde à vue. Un beau rassemblement déterminé qui a permis de fédérer largement autour de la question de la répression, à mettre en lien avec le contexte strasbourgeois habituellement plutôt calme.

Bon relais médiatique grâce aux médias locaux et régionaux, la page fb de l'Ag des étudiant.e.s en lutte qui fédère largement et qui permet de faire circuler des infos très vite et de manière assez large. Au final une grosse journée de mobilisation qui donne confiance dans notre capacité à nous mobiliser collectivement contre les violences policières. En lien la photo du comico tranformé en camp retranché forteresse à notre arrivée et à l'entrée duquel nous avons déployé notre banderole.

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Blois

Parmi le millier de personnes présentes : Au niveau syndical, principalement la  CGT , FO présent au début n'a pas suivi le cortège qui a traversé le  centre ville en direction de la permanence du député PS .

Parmi les représentants des entreprises, des délégués de chez Delphi (secteur automobile) mais surtout une trentaine de salariés des abattoirs Germanaud de Blois, dont l'entreprise doit fermer en août prochain , ils avaient d'ailleurs une banderole où étaient inscrit" Out en août": 105 salariés permanents sont concernés, (des licenciements avaient déjà eu lieu ces dernières années). La mobilisation par rapport au 31 mars dernier est  légèrement inférieure, la cause principale étant les vacances scolaires. Mais avec la jeunesse étaient toujours présents JCF et NPA Jeunes .

Des organisations politiques étaient présentes :  PCF, NPA , des militants LO , PG aussi.

 

Oise

3 petites manif dans l'Oise (Beauvais, Creil, Compiègne): au total 1000 manifestants... ; peu de jeunes (on est au milieu des vacances scolaires), très peu d'enseignants (et cela devient récurrent : il y a 10 ans les enseignants représentaient régulièrement 1 tiers des manifs ; si on est à 10% maintenant...cela nous interroge...).

Un essai de nuit debout sans préparation à Beauvais : 30 présents : on relance pour samedi prochain (le 16)...

Une assemblée citoyenne vendredi 15 à Creil appelée au niveau départemental par les syndicats , les associations et les partis pour le retrait du projet el khomri...

Des débats avec des collectifs unitaires existent à Beauvais mais de manière disséminée : le 28 avril contre l'état d'urgence, le 29 avril  avec le collectif ni guerres, ni état de guerre… 

 

Millau

250 personnes à Millau, moins que le 31 mars. Manifestation suivie d'une "assemblée populaire" qui a regroupé 60 personnes avec un apéro à Midi.

La réunion tenue au centre-ville a décidé deux choses :

- L'organisation d'une projection sauvage de "Ne vivons plus comme des esclaves" le soir-même, à la sortie d'un concert à "La Maison du Peuple", sur le perron du théâtre.

- Un rassemblement lundi à 17h30 devant le lycée public de la ville, à l'heure du CA de l'établissement. La Direction du lycée a dénoncé tou-te-s les lycéen-ne-s qui ont participé à la manifestation du 31 mars. Lors de cette manif, quelques jeunes et des militant-e-s ont escaladé la grille de la sous-préf, et on tendu une banderole dans la cour... Aucun-e militant-e, mais une quinzaine de lycéen-ne-s ont été convoqué-e-s au Commissariat lundi dernier, où ils-elles ont été menacé-e-s. Sous les accusations ridicules de dégradations aggravées et d'association de "malfaiteurs" (!!!), leur ADN a été prélevé.

La semaine passée, nous sommes allé-e-s à 150 devant le commissariat pour exiger le retrait de tous les noms du fichier, et pour dénoncer la répression contre les jeunes et la dénonciation du lycée. 87 militant-e-s ont laissé leur nom, exigeant d'être entendu-e-s au commissariat. A suivre.

A la suite de la projection d'hier soir, nous avons confirmé l'appel à se réunir lundi devant le lycée, et nous avons prévu une réunion d'organisation à 19h00.

 

Auxerre

Plus de 500 personnes dans la manif à Auxerre ce 9 avril à 10h30. Sans les lycéens cette fois qui n'avaient pas organisé de rassemblement, à cause de la date correspondant au premier jour des vacances scolaires et aussi, un peu, parce qu'ils avaient énormément mobilisé tout le mois de mars. 

Manifestation promenade, 100% syndicale donc, très calme dans les rues (à peine un blocage de rond point) menée par FO (le seul syndicat qui continue de lancer les appels à la grève reconductible, générale... sans pour autant de proposer de perspectives concrètes, ni mobiliser dans les entreprises pouvant se mettre en grève). La CGT, moins mobilisée qu'au cours de dernières manifs était toutefois bien présente.

Les jeunes manquaient pour mettre de l'ambiance et donner du mouvement à ce cortège. Malgré tout, la mobilisation reste forte à Auxerre. Et les travailleurs-euses mobilisées et motivées.

Pour la première fois de puis des années, la manif s'est tout de même terminée par une petite AG, lancée par le collectif Nuit Debout Auxerre (initié par des jeunes du collectif JRA, les collectif Oui aux Libertés-Non à l'état d'urgence, le NPA, le Front de gauche et des citoyens-nes). Une première initiative qui s'est prolongée dans la soirée et lance le mouvement à Auxerre. De très nombreuses prises de paroles, toutes très riches et intéressantes, notamment avec plusieurs jeunes, précaires, apprenti-e-s...)

Les perspectives sont intéressantes et tendent à proposer un projet de société, écrit. Rien de moins !

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Tours et villes autour

Étudiants et lycéens en vacances scolaires. Des AG se sont tenues sur la fac rassemblant de 40 à 80 personnes (étudiants en grande majorité). Une action péage gratuit/ appel à la manif du 9 a été menée.

Projection par une asso de ciné et le PCF du film de Ruffin à Saint Pierre des Corps devant plus de 400 personnes. Ce qui était assez inattendu.

Nous étions autour de 2000 à la manif de samedi (3 à 4 fois moins que les fois précédentes). La pluie de nouveau très présente au début de la manif a joué un peu sur la mobilisation un samedi. Les organisations syndicales appelaient à rester sur place à la fin de la manif.

Première réelle nuit debout à la suite de la manif à l'initiative de l'AG des étudiants. Ça a rassemblé jusqu'à 200 personnes, essentiellement des jeunes. A suivre.

AG lundi sur la fac.

 

 

Nantes

Environ 10000 personnes (en forte baisse par rapport au 31), car nous sommes en pleine période de vacances (lycées et facs). Peu de tracts syndicaux d'appel distribués à la population. 

Deux points de rassemblements : 1000 jeunes d'un côté (étudiants dont Sud Etudiants, lycéens, jeunes des quartiers, lycées pro, libertaires...) rejoignent le rassemblement organisé par l’intersyndicale. Le nouveau préfet a voulu faire déclarer la manifestation et s'est fait envoyé paître (depuis 1955, on ne déclare pas les manifs à Nantes)

Le trajet initial de l'intersyndicale prévoyait d'éviter l'hypercentre, pour éviter l'affrontement des plus jeunes avec les flics. Finalement, défilé commun dans le centre, cortège radical en tête.

Syndicats : CGT, FO, Solidaires, CNT (FSU absente) mais pas de gros cortège, ni de cortèges de boîtes (petites équipes syndicales). Banderole des orgas jeunes de la mouvance PS-PCF : CGT Jeunes, Unef, UEC, JC, MJS.

Orgas politiques : tout le monde (NPA, LO, AL, VP, PG, Ensemble, PCF, EELV, etc.). 

Manifestation sous très forte pression policière: présence massive des CRS et Gendarmes mobiles, notre hélicoptère habituel au-dessus de la tête, provocateurs policiers qui s'en prennent aux vitrines de petits commerces (alors que les manifestants ciblent les banques, agences immobilières,etc.). Flics qui répliquent immédiatement au moindre jet de canette par canons à eau,des gazages massifs du cortège et tirs (flash ball et grenade de désencerclement)  y compris du camion de la CGT. Visiblement ils voulaient diviser, sans y parvenir. Affrontements en fin de manif au point de dissolution : 3000 personnes restent, dont beaucoup de syndiqués. Les affrontements durerons 2 heures encore. Présence d'un fort groupe de jeunes (voire très jeunes) des quartiers populaires, des lycées pros, très mobiles et préparés aux affrontements. A noter que l'essentiel des manifestant-e-s est resté malgré la charge des flics, IL n'y avait pas une minorité d'agités ou de casseurs comme le dit la presse mais une volonté d'un nombre croissant de personnes "d'en découdre" ou du moins de résister face aux flics. 

Sinon en fin de manif une quinzaine de Fachos ont été exfiltrés et pourchassés par une cinquantaine de personnes. Des arrestations, des blessés dont apparemment  un à l'oeil (à  confirmer). IL a eu 37 arrestations depuis le début du mouvement dont beaucoup de mineurEs. 

Le "Carnaval de Nuit" prévu le soir même par la Mairie de Nantes a été annulé.

Nuit debout : 300 personnes au début, dont 200 jeunes, malgré la température basse. La structuration se poursuit dans les "commissions" (action, communication,démocratie, etc.). Fonctionne régulièrement depuis le 5 avril avec peu voire pas d’organisations politiques ou syndicales, de militantEs connuEs. Beaucoup de personnes "nouvelles". Pas  ou peu de discussions concernant la loi EL khomri. Les échanges concernent surtout la démocratie (aspects formels : cumul des mandats..., refaire la Constitution...) ou encore le rapport a la presse. 

L'initiative reste fragile sur Nantes. Des soirées avec seulement 50 personnes dans la semaine. 

 

St Nazaire

Un bon millier (pas mal pour un samedi) mais loin des 8 000 du 31. CGT à 90% beaucoup de boites, FSU, peu de lycéen-nes, FO, Sud. Orgas politiques : NPA, LO avec drapeaux, banderole Place au peuple, pancarte JLM, PCF

 

Auvergne

Issoire : Manifestation le matin, environ 200 personnes, peu de salarié d'entreprises sorti, apparemment le travail d'informations syndicales n'a pas été fait ou très peu, beaucoup de retraités.

Clermont-Ferrand : 2000 personnes selon la police , un peu plus de 3000 personnes selon les organisateurs, gros cortège de la CGT 3/4 de la manifestation(banderole INRA, ministère du travail, CGT Michelin, commerce et distribution, bâtiment, EDF…, FO , FSU, Solidaire, UNEF.

Cortège jeune clermontois contre la loi travail(une petite centaine) mais c'est le début des vacances scolaires et grosse difficultés localement pour mobiliser chez les étudiants. Cortège révolutionnaire (PCM et CNT) , cortège libertaire(CGA-AL), cortège nuit debout, cortège MNCP chom'actif.

 

Politique présent outre le NPA, LO , AL, CGA, PCM, EELV, PCF, JC, PCF, PG avec autoc France insoumise... association et collectif MNCP, nuit debout, RESF, AFPS, nuit debout, LDH, DAL, Osez le féminisme, FCPE ...

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Autres photos.

Arrivée sur la place de Jaude, terminus de la manifestation .

Préavis de grève T2C par Sud et CGT( assez bien suivi)

 

Médias : France 3La Montagne

 

Prise de parole : CGT, FSU, Solidaire, UNEF(qui a appelé à rester sur place) + collectif RESF, MNCP chom'actif, collectif féministe, nuit debout , AFPS…. Stand RESF, MNCP, AFPS 63

Puis ensuite concert (logistique assurée par la CGT). AG environ de 300 personnes(surtout jeunes), qui ont voté la mise en place de commission (action-matériel-film-démocratie) et qui ce sont réuni. Il a été acté d'occuper la place toute la nuit,

Prise de parole : PCM pour dire qu'il faut bloquer l'économie(péage gratuit), action proposé mobilisation à la CAF mais rien n'a été décidé à part de se réunir en AG tous les jours à 17H30 Place de Jaude.

Intervention pour parler des Mobilisation chômeurs de 1997 à Clermont. 

Clermont-Debout : la police démarque vers 2h00 du matin. AG du 8 avril , préparation de la nuit debout du 9 mars. Debout Clermont : présent des militants d'organisations chômeurs, squat culturel, occupy, jeunes d'ensemble, UNEF, DAL, RESF…. Beaucoup de jeunes dans les AG .

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Autres photos

 

Marseille

Environ 10 000 personnes à Marseille, surtout CGT (présence FSU se limitant à 2 drapeaux, petits cortèges FO et Solidaires, pas de CFDT). Très loin des manifs précédentes (100 000 annoncés le 31 mars). Environ 200 jeunes en tête de manif, suivis d'un cortège JC très identitaire, séparé et fier de ses slogans "Quoi que tu fasses, quoi que tu dises, Gattaz, on t'encule !". Gros cortège PC, FdG invisible.

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Pas d'affrontement avec la police cette fois.

Première Nuit Debout Marseillaise à partir de 18h30 au Cours Julien, jusqu'à 300 personnes, encore 200 quand nous sommes partis à 22h30. Très hétérogène, pas mal d'autonomes et de complotistes, ARS-Combat...  en même temps très pluriel et respect de la parole de chacun. Nouveau rdv ce soir 18h.

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Montpellier

Entre 3 000 et 4 000 personnes ont manifesté ce samedi matin contre la loi travail à Montpellier à l'appel des syndicats. 

Après la mobilisation des lycéens depuis deux jours et le blocus de certains établissements à Montpellier, une nouvelle manifestation s'est déroulée à Montpellier ce samedi matin. Ils étaient entre 3 000 et 4 000 à battre le pavé sous les slogans "Non à la loi Travail".  

Plus d'infos sur le site du NPA 34.

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Cherbourg

1800 personnes samedi 19 contre 8000 le 9 avril/ chiffres syndicats (selon les flics, 1000 contre 5000).

Très peu de jeunes, samedi au milieu des vacances. 3/4 de cortège CGT, le reste pour FO, FSU, SUD.

Une première nuit debout qui n'a vu qu'une vingtaine de personne.

 

Paris

 

Bordeaux

Entre 5000 et 10000 à Bordeaux suivant qui compte... avec un gros cortège CGT. Les jeunes moins nombreux (1er jour des congés scolaires) et dispersés par groupes dans la manif.
A noter qu'après la dissolution "officielle" le cortège a continué joyeusement avec Solidaires, la CNT, le NPA, LO, les jeunes et pas mal de monde jusqu'au point de départ initial sur la place où doit se tenir ce soir la "nuit debout". Cela faisait un joli cortège que l'UD CGT, la FSU et FO ont regardé passer...

La Nuit debout a regroupé au moins 1000 à 1500 personnes. Une longue AG avec donc des intervs bien et d'autres moins bien forcément mais dans l'ensemble plutôt radicales. Globalement une ambiance très bonne. Pas mal de gens sont partis mais le discours global est bien de rester toute la nuit et les prochains jours. Encore beaucoup de monde par exemple pour le début de la projection de Merci patron. Aucune présence policière visible au début.

 

Metz

Entre 1000 et 2000 à Metz, 5 fois moins que le 31. Ça marquait pas mal les esprits sans que ça ait l'air de démoraliser. Pas mal de discussions sur la stratégie. Syndicale sur les manifs du samedi et la date du 28 qui semble très éloignée au delà des cercles habituels proche de l'extrême gauche.

CGT très présente, fo nombreux tout de même, fsu absents à un drapeau près, solidaires tout petit, cnt pas mal. Pas de cortège jeunes (vacances).
Première Nuit debout hier soir. Plusieurs centaine. Très organisé. Discussions dans tous les sens de la monnaie locale à l'emploi mais quasi absence de la loi travail et du mouvement. Pas mal d'expression interessante de colère et d'une contestation générale du systeme mais sans jamais noter les capitalistes, le gouvernement. Les camarades qui étaient à nuit debout hier et à la manif aujourd'hui n'ont pas vu les nuits deboutistes à la manif hors des militants connu.

 

Rouen

Environ 5 000 personnes, sous une pluie dilluvienne (contre 25 000 le 31 mars). Peu de jeunes notamment côté lycéens : il faut dire qu'on est en plein milieu des vacances scolaires ! Cortèges CGT et Solidaires importants, tout petit cortège de FO, absence totale de la FSU. Sur les prises de paroles, FO et CGT ont parlé du 28 avril, mais du côté de la CGT, c'est sûr que ça coince chez les militants combattifs sur le fait que la date est loin et n'est présentée que comme une journée carrée de nouveau. Pour Solidaires, intervention insistant sur le fait que le 28 ne devait pas être une journée de plus, après toutes celles qu'on a déjà faites mais bien le début de la grève qui démarre vraiment de manière continue, "le 29, on continue". Concernant "Nuit debout", un petit campement était déjà installé place de l'hôtel de ville, lieu d'arrivée de la manif. Solidaires avait tiré 1000 tracts pour appeler à la l'initiative. Une manif qui avait plutôt des allures de manif militante, car à l'inverse, on a perdu tout un tas de gens, soit en congés, soit pas motivés par les samedis. La manif s'est vite dispersée, malgré les appels à la nuit Debout dans la foulée. Une nouvelle intersyndicale a lieu lundi 11 à Rouen, pour discuter et appeler il faut l'espérer à des initiatives entre le 9 et le 28.

Sur la Nuit debout : une AG était appelée à 17h30. A 18h15 précises, alors qu'il n'y avait pas plus d'une grosse centaine de personnes sur la place en AG, les flics ont encerclé la place de la mairie, il y avait 20 cars de police ! Totalement disproportionné, presque délirant, ils ont chargé une fois sans plus attendre, nous repoussant en dehors de la place. Pendant une heure et demie ils nous ont tenu à l'écart de la place, quelques accrochages mineurs ont eu lieu, mais pendant ce temps, un camion benne est venu emporter toutes les installations du campement... ag désorganisée, gros bordel entre ceux qui voulaient tenir l'ag ailleurs et ceux qui voulaient aller reprendre la place aux flics... Les flics se sont repliés au bout d'une heure et demie et l'ag a pu se dérouler sur la place, il restait quelques dizaines de personnes. L'idée de rester toute la nuit sans semblait peu partagée.

 

Grenoble

Manif du 40 mars encore bien sérieuse. Moins que le 31, mais environ 15 000 ! Cortèges syndicaux moins forts que le 31 (Fsu, en entrée de vacances, pas si mal, visible en tous cas). Gros cortège "jeunes", l'ensemble assez dynamique.

"Nuit debout" lancée à Grenoble, cette fois avec l'aval de la mairie (mairie Pg-Verts avait participé à empêcher un premier essai le 31). Dans un espace pas central, mais un cadre qui a quand même des avantages, au moins pour le WE. Environ 500 personnes y étaient présent/es à l'AG de 18h (prochaine "pleinière" demain même heure). Ce soir, commissions, ateliers, concerts, film Merci Patron etc. Encore bien 300 personnes (mais ça va ça vient) en début de nuit, assez varié dans les participant/es, bon spectre du mouvement social et ambiance solidaire.

 

Rennes

En ce samedi de milieu de vacances, plus de 5000 personnes se sont à nouveau mobilisées à Rennes pour demander le retrait du projet de loi Travail.

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Vers Midi, la manifestation composée d'étudiantEs, de salariéEs parfois venuEs en famille s'est dirigée vers les quais, et A fait une boucle pour aller vers la place de Bretagne. A peine une demi-heure après le démarrage de la manifestation, celle-ci a été bloquée par des tirs de gaz irritants en quantité démesurée. DéterminéEs, les manifestantEs ont continué le parcours malgré les nombreuses provocations policières. Parmi les slogans demandant le "retrait de la loi EL Khomri", d'autres sont venus spontanément tel celui-ci "Police Nationale, Police du capital !". D'autres slogans ont également révélé la colère des manifestantEs contre la volonté de la Mairie (PS…) d'interdire le centre-ville aux manifestants par des dispositifs policiers disproportionnés et agressifs. A l'issue du parcours, les syndicats ont condamné la violence des forces de l'ordre. La manifestation s'est poursuivie vers l'esplanade De Gaulle, suivie de près par des bataillons de robocops, provocants et insultants la fin du cortège qui a répondu de manière pacifique en occupant le carrefour d'entrée de l'esplanade. Un nouveau cortège conséquent, constitué d'étudiantEs et de précaires s'est reformé et est retourné vers le centre ville. Subissant violences et provocations policières tout au long du parcours, la manifestation s'est dirigée vers la Place des Lices en cours de nettoyage après le marché de ce samedi matin.

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Un feu allumé avec des cagettes et des palettes a été la bonne excuse pour les forces de l'ordre pour charger en gazant et matraquant à tout va, sans oublier les tirs fournis de flash balls. Bilan de cette après midi de contestation : au moins 4 interpellations dont nous demandons la libération immédiate sans poursuites judiciaires et une vingtaine de blésséEs. La réussite de cette journée de contestation pendant les vacances scolaires montre l’exaspération des manifestantEs face à l’Etat policier et une détermination importante contre une loi qui casse les droits de travailleurs pour satisfaire les intérêts du patronat. Il est vraiment temps de mettre un coup d’arrêt à la régression sociale et démocratique.

 

Bretagne

BREST    3.000

QUIMPER   1.500 : Majoritairement CGT, FO, Solidaires et la CNT, Unsa transport n'était pas présent cette fois-çi, quelques adhérents de la CFDT. Pour les politiques, 1 drapeau du PCF, Ensemble (une bonne dizaine) et le NPA bien sûr. Trés peu de lycéens à cause des vacances scolaires. Constitution d'un collectif "contre la loi travail" pour aller vers un collectif "Nuit debout" à l'initiative d'un groupe de jeunes travailleurs: 40 personnes sont restées discuter. On se retrouve mercredi prochain...

MORLAIX  300

CARHAIX  150

QUIMPERLE 500

 

Avignon

Manif en baisse, environ 2500 personnes, peu de jeunes (vacances scolaires en région PACA...).

Défilé très “plan-plan”, cortège CGT solide, cortège FO peu fourni comme celui de la FSU, Solidaires en nombre un peu plus important que le 31 mars.

Groupe du NPA, composé d’une trentaine de manifestants, avec drapeaux et mégaphone, ambiance dynamique, certains de nos slogans bien repris.

Prises de paroles sans élan des représentants des organisations syndicales, ce qui n’est pas bon signe pour la suite. 

Nuit debout: lancement de l’opération ce soir.Vers 20 h, il y avait 200 personnes sur la grande place devant le Palais des papes.

 

Nîmes

Début de la journée, les lycéens relayés par Attac ont bloqué une banque à son ouverture pendant une heure.

Plus tard, environ 2 000 personnes ont manifesté (4 000 personnes sur l’ensemble du département : manifs à Bagnols, Alès, Vigan...). Dont une cinquantaine de lycéens. Apparition politique : PCF et NPA (diff du tract hebdo 400).

Les principaux syndicats étaient représentés. 

Dans l'après-midi, Action BDS 30 sur le parking de carrefour de Beaucaire, ville tenue par le FN.

A 16h relance de Nîmes Debout : environ 150 personnes participent à l'assemblée... des personnes partent d'autres reviennent. AG, musique... demain ça devrait reprendre. Une partie des lycéen-nes mobilisé-es sont présént-es.

 

Dijon

3000 manifestants, bien que ce soit le début des vacances. Moins de banderoles d’entreprises que le 31, peu de lycéens et d’étudiants, mais plus de monde que le 9 mars par exemple.

Pas de sentiment de recul, cortège soutenu, assez “familial”, avec une partie de participants différents des manifs précédentes.

Le cortège est à nouveau passé par le centre ville, ce qui constitue une reconquête, après les interdictions de la préfecture pendant un an et demi.

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Cette fois-ci, même si les confédés n’étaient pas très chaudes pour la “nuit debout”, on a obtenu – notamment avec la volonté de Solidaires, de terminer la manif sur une place qui permettait d’organiser débats et concert. La mobilisation récente des intermittents du spectacle a permis de donner d’avantage la dimension festive pour cette première “nuit debout”.

Après la manif, un débat général (400 personnes à l’AG) a eu lieu, dans lequel nous sommes intervenus, pour développer sur : la nécessité du “tous ensemble”, de dépasser les journées d’action, le blocage de l’économie avec la grève générale, la contestation du gouvernement au-delà de la loi El Khomri. Interventions plutôt bien passées et du coup, interv rapide sur France 3. Vente de canards. Aucun syndicat n’est intervenu.

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Perpignan

Rassemblement le midi. Autour de 1000. Participation bien moindre comme constaté dans d'autres villes. Très peu de jeunes.  Pas de défilé. Prises de parole des syndicats et partis (dont nous...).

Puis rassemblement "nuit debout". Pour le moment, un peu plus de 300 personnes.

 

Lyon

Quinze mille selon la CGT mais c'est exagéré. Un peu en retrait par rapport au 31 mars, moins de  jeunes. C'est le premier jour des vacances. A noter, de gros cortèges politiques ; CGA, JC, NPA

Fait remarquable : 200 personnes dans le cortège NPA, très dynamique. Tout le monde scandait les slogans, sans se lasser, tout le long du parcours. Faut dire que l'animation était de qualité. Et, avant l'arrivée à Bellecour, les vitres des immeubles trembaient avec "ANTI, ANTI, ANTICAPITALISTE. Entrée remarquée sur la place.

La nuit debout s'est mise en place avec pas mal de monde (très jeune) sur la place Guichard.

 

Angoulème

Entre 1000 (syndicats) et 600 (autorités) personnes. C'est moins que le 31 mars (entre 4500 et 6000) mais mieux que le rassemblement du 5 avril. L'intersyndicale avait innové en convoquant la manif dans une zone commerciale de la périphérie d'Angoulême. Un peu tristounet comme parcours... Peu de jeunes, ce sont les vacances, et essentiellement les militantEs et sympathisantEs de la CGT - très majoritaires - , de FO avec un slogans sur le retrait et la grève générale,  Solidaires16, FSU...

Le PCF distribuait un tract pour une réunion publique "ouverte" sur... 2017. Présence de LO et NPA avec nos canards. 

Dans la foulée, réunion du collectif "Résistance" issu de 2012. Une 20aine de personnes essentiellement, Solidaires, NPA et une copine du PG, plus quelques personnes inorganisées. Bonne discussion sur le mouvement et les perspectives.

Hier vendredi, rassemblement le soir au tour de "Nuit debout". Environ 80 personnes rassemblées en permanence, avec des passages plus ou moins nombreux toute la soirée. Estimation à environ 200 personnes qui sont venus voir et discuter.  La mairie a déplacé au dernier moment le lieu de rassemblement pour nous isoler sur une place pas sympa et les deux "tivolis" promis par la mairie n'ont finalement pas été installés sur contre ordre de la Préfecture qui a quand même, royale, fourni un branchement électrique.

J'ai retrouvé plusieurs copains de la CGT qui sont passés, intéressés par les débats. L'UD CGT s'est tenue bien à l'écart de cette initiative.

 

Laons-le-Saunier

Petite manif, 500 manifestants comme le 9 mars alors qu'on était 1200 le 31 mars : Ici aussi les vacances ont commencé aujourd'hui d'où très peu de jeunes. Déception partagée dans le cortège...

Par contre, 1ère Nuit debout hier soir appelée par Solidaires et NPA : 50 personnes, c'est un bon début pour notre petite ville. On y a rencontré des "têtes nouvelles" mais bien remontés contre tout ce qui est parti et syndicats...donc pas mal de discussions.

On recommence ce soir en l'ayant annoncée dans la manif.

Idem demain soir avec une fondue géante...

 

Alençon

250 personnes (1200 personnes le 31), très peu de jeunes, mais c'était le samedi du milieu des vacances. CGT la moitié du cortège, un peu Solidaires, et très très peu FSU. 

Le copain de Sud santé a pris la parole pour appeler à la convergence des luttes, à la grève générale et à la Nuit Debout !

AG du collectif "On vaut mieux que ça" ensuite réunissant 10 personnes pour discuter des suites (manif de droitttte le 16, Nuit Debout le 23 et initiative/Panama/Société Générale le 20 au midi)

D'après nos infos, les lycéens débattront le lundi 18, repris des cours, pour rebloquer à partir du mardi

 

Mulhouse

Aujourd'hui malgré tous les blocages et le refus par un grand nombre de militants que la suite soit une journée de mobilisation un samedi, et en province dans beaucoup de villes le matin, nous étions entre 900 et 1000 a  Mulhouse  .

Très bonne participation pour un samedi, avec  un cortège fourni , et ceci malgré le peut d'appel a la manifestation dans les entreprises. Seul la CGT chez PSA  a appelé à la manifestation, une petit représentation FO dans le cortège , pas de CFDT ou alors de façons isolé avec comme argument de la CFDT Métallurgie ," nous avons refusé de manifester le samedi avec Berger c'est pas  pour l'accepter aujourd'hui"  .

Le gros de la manif était composée par la CGT , LO , cortège NPA bien dynamique drapeaux très visible , le PC et la coordination des Lycéens , ce dégage une ambiance que ceci n'est qu'une étape .

Chez l'ensemble des manifestants, il apparait que l'appel pour le 28 avril semble bien trop lointain , alors que la jeunesse propose des dates bien plus en rapport pour généraliser la grève la ou cela  est possible .

Beaucoup de slogans pour une grève générale.

 

Valence

1500 personnes, très peu de jeunes. Soit 6 fois moins que le 31 et c'est une manif des départements Drôme et Ardèche...

Une grosse dizaine de militants NPA, sous  les couleurs du parti en plus des quelques  un sous étiquette syndicales. Présence FSU très faible, absence de Solidaire 

Une trentaine de personnes sont restées après la manif. Pour commencer une "nuit debout" et discuter de construire la mobilisation.

 

Pau

2000 personnes à Pau, surtout CGT, quelques drapeaux FSU. C'est 3 fois moins que le 9. Peu de jeunes, les vacances commencent aujourd'hui. Mardi dernier, pas de manif, mais une nuit debout mardi dernier qui a rassemblé une cinquantaine de personnes. Un nouvel appel pour ce soir.

Semaine militante chargée à Pau après les actions contre le sommet mondial du pétrole offshore du 5 au 7 avril.

 

Chambéry

La manif a eu lieu le matin : entre 600 et 800 personnes, soit 6 fois moins qu'il y a 5 jours. Du coup, l'intersyndicale a raccourci le défilé prévu. On a surtout mobilisé le milieu militant, essentiellement CGT et FO, avec les caractéristiques habituelles de ce mouvement : ça rame dans le secteur public (postes, cheminots, éduc nat), mais c'est plutôt pas mal dans les boites du privé, avec la présence des équipes syndicales des boites de la métallurgie des vallées qui sont à au moins 1 heure de route de Chambéry. A noter l'absence quasi-totale de la jeunesse : les lycéens sont en vacances et on n'a pas réussi à faire prendre le mouvement sur la fac, où les AG n'ont jamais dépassé 20 personnes.

Pour la premiè