Le 12 octobre, le tribunal correctionnel de Paris a prononcé la relaxe de Gérard Filoche dans l’affaire dite Guinot. À l’origine, Gérard a osé s’attaquer à un patron voyou ayant mis en place des institutions représentatives du personnel bidons et ne tolérant pas qu’une salariée mette en cause ce comportement. La salariée a gagné toutes les procédures depuis 2003 et a été réintégrée en 2010 par la cour d’appel administrative qui, par un jugement devenu définitif, a établi que la salariée avait été discriminée, et annulé les décisions des supérieurs hiérarchiques de Gérard, dont le directeur général du travail, Jean-Denis Combrexelle. C’est ce dernier qui, « solidairement » avec le ministère de la Justice, a tenté de retourner ce dossier en chantage et entrave, de la part de Gérard, envers le comité d’établissement. Avec ce jugement c’est, en fait, Combrexelle qui est désavoué : il a fait preuve d’incompétence en cassant des décisions fondées, d’arbitraire politique en ne défendant pas l’inspection du travail face à un patron délinquant, en accusant et en refusant la légitime protection fonctionnelle à Gérard. C’est évidemment une victoire juridique et politique car au-delà de Gérard c’est toute une conception de l’activité de l’inspection du travail qui était visée. L’avocat de Guinot a annoncé son intention de faire appel. Nous continuerons à être aux cotés de Gérard Filoche.