Suivie à 25 %, la grève nationale du 8 juin à Pôle emploi a été soutenue par les collectifs de chômeurs en grève (voir Tout est à nous ! n°59). La fusion ANPE-Assedic est une galère pour les salariés (sous-effectifs, manque de moyens…) et pour les chômeurs (éloignement des agences dues à des fermetures, désorganisation des services, retard de traitement pour les allocations). Dernier bug en date, la suspension du déploiement d’un système informatique baptisé Neptune, mis en place avant d’être opérationnel… Nouveauté : le « Plan rebond » est destiné à 360 000 chômeurs en fin de droits à qui Pôle emploi est censé proposer une formation, un contrat aidé ou une allocation de 460 euros. L’asphyxie du service public continue dans les intérêts d’organismes privés de tous genres (un projet de loi prévoit la libéralisation totale du secteur du placement).