À la séance du 14-15 octobre, l’exécutif de la mairie de Paris a adopté un vœu sur la situation au CIVG Tenon...Le vœu présente une évaluation très mitigée de la situation du centre. Celui-ci a fonctionné avec une seule infirmière et un seul médecin au mois d’août, voire sans médecin la semaine du 15 août. Il n’y a pas de conseillère conjugale ni de personnel d’accueil. Donc, la mairie de Paris intervient « auprès de la direction de l’hôpital Tenon et de l’AP-HP pour que les moyens humains nécessaires soient mis en place dans leur intégralité et dans les meilleurs délais afin d’assurer le bon fonctionnement du CIVG et de son centre de planification de façon durable ». Nous saluons ce vœu mais on aurait aussi aimé connaître l’opinion de la mairie de Paris sur les événements honteux de la semaine précédente.Des violences sans responsable Le 3 octobre dernier, le Collectif CIVG Tenon, qui avait demandé sans succès une réunion avec la directrice de l’hôpital, a pris la décision d’occuper le hall du nouveau bâtiment jusqu’à ce que la réponse arrive. En arrivant, nous avons trouvé l’entrée barrée par des CRS, flics en civil et agents de sécurité de l’hôpital. Avec le renfort de camarades de SUD et de la CGT de Tenon, de travailleurEs de l’hôpital, de représentants de l’UL CGT 20e et de la CGT AP-HP, notre délégation a réussi à rentrer pour occuper le hall.Le flic en charge de l’opération nous a dit que la directrice s’entretiendra avec une délégation à condition que nous quittions le hall et sortions de l’hôpital. Nous avons refusé, et nous sommes retrouvées face aux CRS qui nous ont repoussés brutalement dehors et ont attaqué physiquement le secrétaire de la CGT Tenon.La délégation a finalement été reçue par la directrice de Tenon et l’adjoint du pôle Tenon-Trousseau-Saint Antoine-Rothschild, mais notre question sur la responsabilité de la présence musclée des CRS dans l’hôpital est restée sans réponse...Correspondante
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