Pari réussi pour le collectif de l’Appel et la pioche : près de 600 personnes sont venues le 15 mai chez la Marquise de Sévigné, place des Vosges à Paris, pour le Plan de relance contre la précarité. De 11 heures à minuit, le squat de Jeudi noir a accueilli des ateliers, projections, débats et concerts, ainsi qu’une quinzaine d’associations, organisations, partis, collectifs et syndicats autour du thème de la précarité. Qu’est-ce qu’un désobéisseur ? Comment organiser des pique-niques dans les supermarchés ? Comment s’organise la lutte des sans-papiers ? Quels aspects revêt la précarité dans le domaine de la santé ? « Chômeur » peut-il être un statut ? Pourquoi et comment les femmes sont-elles les premières victimes de la précarité ? Comment user des médias sans se faire abuser ? Quelle alternative politique contre la précarité ? Ce dernier débat rassemblait les représentants de la gauche anticapitaliste : Clémentine Autain (Fase), Ian Brossat (PCF), Éric Coquerel (PG), Guillaume Davranche (AL) et Anne Leclerc (NPA). Si des divergences de point de vue demeurent, tous les participants de cette journée festive et militante sont bien décidés à mettre la précarité « hors-la-loi ».