Associations, partis, syndicats, club de la presse… les organisations appelantes étaient nombreuses ! S’est donc autour d’un arc unitaire large que ce sont réunies au Mans plus de 500 personnes, soit plus que la semaine passée.
Les diverses interventions ont montré une convergence de point de vue sur les dangers que représentent la loi de “sécurité globale” : utilisation de moyens technologiques concourant à la mise en place d’une société de la surveillance, dangers autour des nouvelles prérogatives des polices municipales, extension sans limite de l’impunité policière autonomisant encore plus son action.
Les évènements de la veille, place de la République à Paris, sont venus conforter les manifestantes et manifestants dans leur engagement à combattre ce projet : sans les images et le drame intolérable des migrantEs délogéEs avec une violence disproportionnée par la police n’auraient jamais rencontré l’écho qu’il mérite.
Les danger politiques sont réels. Ce sont ceux d’un pouvoir qui, pour assoir son projet libéral contesté et rejeté par la majorité la population, doit user des moyens répressifs à sa disposition.
L’histoire a montré qu’il ne pouvait y avoir de victoires sociales sans victoires démocratiques.
Face à cette société libéralo-sécuritaire, un front unique des résistances se met en place.
Gageons qu’il s’amplifiera pour mettre en échec ce projet et les autres.