Le 7 septembre, l’équipe éducative d’un centre d’hébergement (CHRS) de Nancy qui accompagne des personnes rencontrant des difficultés sociales importante, a été informée par la direction qu’un poste permanent de travailleur social à temps plein allait être supprimé à la fin du mois. Ce centre d’hébergement est financé par l’État via les Directions départementales de la cohésion sociale (DDCS, ex-Ddass) grâce à une dotation globale de fonctionnement. Or l’État a affiché clairement sa volonté de restreindre les financements des associations œuvrant dans le domaine de l’action sociale. En moyenne, en Meurthe-et-Moselle, les associations ont perdu 5 % de leur dotation de fonctionnement. Parallèlement, on constate un net recul du financement des actions d’insertion par le conseil général qui est au bord de la faillite depuis les dernières lois de décentralisation. Cette situation fragilise d’autres actions du secteur social. Dans une période de crise où le chômage et la précarité augmentent, les salariés ne comprennent pas ce désengagement de l’État face aux populations les plus en difficulté qui devraient être davantage soutenues. Les salariés de l’action sociale liée aux CHRS (avec SUD, FO, CFDT, CGT) de Nancy ont décidé de prévoir une journée de mobilisation début octobre devant la DDCS.