Le pouvoir franchit une à une toutes les bornes de l'intolérable.
Six policiers qui pénètrent dans une école primaire pour arrêter deux enfants de 6 et 10 ans, c'est innommable. Où va t-on ? S'est-on interrogé deux secondes sur les dégâts psychologiques que peuvent entraîner de tels actes sur des enfants, leurs amis, sur le drame que cela constitue dans une école, auprès des familles ?
Cela n'est pas un événement isolé, une bavure, mais bien la conséquence d'une politique qui se développe et dont le point d'orgue est l'annonce de la mise en place d'un « GIGN scolaire » susceptible d'intervenir n'importe quand, dans n'importe quel établissement scolaire. Sarkozy et ses amis fustigent en boucle la prétendue violence employée par les salariés licenciés.
Mais en réalité, en matière de violence, les Sarkozy, Darcos, Alliot-Marie et autre Besson, sont des experts. La droite a choisi la matraque comme service après vente d'une politique de destruction sociale. Raison de plus pour la sanctionner.
Olivier Besancenot